Les douze personnes assassinées le 7 janvier à Paris lors de l'attentat contre la rédaction du journal Charlie Hebdo.
Charb, nom de plume de Stéphane Charbonnier, 47 ans, dessinateur et directeur de Charlie Hebdo.
Cabu, nom de plume de Jean Cabut, 76 ans, dessinateur pour Charlie Hebdo et Le Canard enchaîné. Il avait travaillé pour le mensuel Hara-Kiri, ancêtre de Charlie Hebdo.
Georges Wolinski, 80 ans, dessinateur, membre de l'équipe d’Hara-Kiri dans les années 1960 puis de Charlie Hebdo. Il a collaboré comme dessinateur de presse à de nombreux journaux allant de Paris Match à l'Humanité.
Tignous, nom de plume de Bernard Verlhac, 57 ans, dessinateur pour Charlie Hebdo et Fluide glacial, et de nombreux autres journaux dont l'hebdomadaire Marianne, l'Humanité Dimanche... Tignous avait des attaches familiales et de nombreux amis dans le Cher.
Honoré, 73 ans, dessinateur à Charlie Hebdo. Et aussi pour Le Magazine Littéraire, Le Monde, Libération, les Inrockuptibles, qui publiaient régulièrement ses dessins.
Bernard Maris, qui signait Oncle Bernard dans Charlie Hebdo, 68 ans, économiste et chroniqueur sur France Inter.
Franck Brinsolaro, 49 ans, policier du service de la protection (SDLP), affecté à la protection de Charb.
Ahmed Merabet, 42 ans, policier, membre de la brigade VTT du commissariat du XIe arrondissement.
Mustapha Ourrad, secrétaire de rédaction, correcteur à Charlie Hebdo.
Frédéric Boisseau, agent d'entretien.
Elsa Cayat, psychanalyste et chroniqueuse à Charlie Hebdo.
Michel Renaud, fondateur du Rendez-vous du carnet de voyage de Clermont-Ferrand, présent ce jour là dans les locaux de Charlie Hebdo.
Onze autres personnes ont été blessées lors de l'attentat. Le médecin urgentiste Patrick Pelloux a annoncé que le dessinateur Riss (de Charlie Hebdo), le journaliste Philippe Lançon (collaborateur de Libération) et le journaliste Fabrice Nicolino (Charlie Hebdo, La Croix, Terre Sauvage, Politis) avaient été blessés dans l’attaque. Mais leur pronostic vital n’était pas engagé mercredi soir.
Enfin, quatre autres victimes se trouvaient mercredi après-midi "en situation d’urgence absolue" selon le ministre de l’Intérieur. Leur identité n’a pas encore été publiée.
> Bref résumé de l'attentat. Mercredi 7 janvier, vers 11 heures 30, deux hommes cagoulés et vêtus de noir, armés de Kalachnikov, ont pénétré dans les locaux du journal. Ils sont entrés dans la salle où se déroulait la conférence hebdomadaire de rédaction et ont mitraillé les journalistes. Au moment où ils quittaient l'immeuble un échange de feu a eu lieu avec les forces de l'ordre. Les criminels ont ensuite pris la fuite en voiture, braqué un automobiliste pour voler sa voiture et percuté un piéton. Le mode opératoire des tueurs, leur calme, leur détermination et leur efficacité sont la marque d'hommes entraînés militairement, selon des sources policières. Des hommes entrainés qui ont laissé une carte d'identité et une chaussure derrière eux....