Sous le titre “Le Conseil des chefs amérindiens offre l’amnistie à deux cents vingt millions de blancs sans papiers”, le site satirique états-unien, “The Daily Currant”, vient de publier un article savoureux. Ce canular/pastiche de dépêche d’agence de presse démontre l’absurdité de la politique des USA envers les peuples autochtones (les vrais américains) ainsi qu’envers les immigrés.
En Amérique du Nord, la présence des premiers humains a longtemps été située aux environs de treize mille ans avant notre ère. Depuis, d’autres fouilles archéologiques font penser qu’il faut remonter jusqu’à moins soixante mille ans avant notre ère pour dater l’arrivée des hommes sur le sol américain. Les colons du Mayflower et les suivants venus d’autres pays d’europe, ne seraient donc que des gamins pas tout à fait “entrés dans l’histoire”…
Mais voilà l’article pastiche du “Daily Currant”.
> Un Conseil de chefs amérindiens a offert l’amnistie partielle à environ deux cents vingt millions d’immigrants blancs illégaux vivant aux États-Unis. Le problème “blanc” est au coeur de nombreux débats dans la communauté amérindienne, et les chefs de la communauté ont décidé que le moment est venu d’ouvrir une perspective.
Lors d’une réunion du Conseil des Peuples Amérindiens à Albuquerque (État du Nouveau Mexique) les chefs amérindiens ont examiné plusieurs propositions sur l’avenir de l’importante population européenne non autorisée sur le continent américain. Les anciens ont finalement décidé de prolonger la durée de la citoyenneté pour les personnes sans antécédents criminels.
“Nous sommes prêts à offrir aux Blancs la possibilité de rester sur ce continent légalement et de demander la citoyenneté”, a déclaré le chef Wamsutta du peuple Wampanoag, “en retour, ils devront payer tous les impôts impayés et rendre les terres volées de nos ancêtres.”
“Cependant, toute personne blanche avec un casier judiciaire, sera renvoyée sous trois mois dans sa patrie ancestrale”.
L’immigration blanche illégale n’a cessé d’augmenter durant les quatre cents dernières années en provenance des pays européens (France, Espagne, et Angleterre). Ces clandestins ont ravi la terre, colonisé les zones occupées par les indigènes et bouleversé la démographie du continent.
Des spécialistes contestent la légalité de la colonisation européenne, en dépit de sa supériorité numérique, car fondée sur un mélange d’immigration non autorisée, d’agression et de génocide.
Plusieurs instances indiennes ont salué la décision du Conseil comme un pas vers la normalisation des relations avec la communauté blanche. Cependant, de nombreux indiens doutent de l’efficacité du projet et craignent que l’amnistie ne revienne à donner une prime à ceux qui ont violé la loi.
D’autres sont encore moins indulgents. “Pourquoi ne pouvons-nous pas simplement renvoyer tous les Blancs en Europe ?” demande Ité Omácau du peuple Lakota. “Ils ne font que ponctionner notre économie de toute façon. Ils sont venus ici pour voler nos ressources parce qu’ils sont trop paresseux pour développer les leurs… Je n’arrive pas à croire qu’ils devront simplement payer une amende. Ils devraient faire la queue comme tout le monde – derrière les Mexicains”.
The “Daily Currant”.
> "Nous avions toujours eu beaucoup; nos enfants n’avaient jamais pleuré de faim, notre peuple n'avait jamais manqué de rien... Les rapides de Rock River nous fournissaient un excellent poisson, et la terre très fertile avait toujours porté de bonnes récoltes de maïs, de haricots, de citrouilles, de courges... Ici était notre village depuis plus de cent ans pendant lesquels nous avons tenu la vallée sans qu'elle nous fût jamais disputée. Si un prophète était venu à notre village en ce temps-là nous prédire ce qui allait advenir, et ce qui est advenu, personne dans le village ne l'aurait cru.” [Black Hawk, chef indien]
Cet article pastiche et cette citation semblent nous dire que le sort fait aux Indiens d’Amérique est comparable à celui d’une grande majorité d’habitants de la planète….
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> Sources : The Daily Currant”. >>> Lien. et PositivR dans une traduction assez libre. >>> Lien.