Dimanche 18 janvier, le sommet de la plus petite des antennes a plié et menace de tomber. Un voisin intrépide l'escalade et scie le dernier bout de ferraille. Un morceau long de trois mètres environ tombe à terre. Vendredi 23, on voit les antennes bouger nettement sous l’effet du vent, un autre câble de fixation a cassé à son tour. Faudra-t-il attendre qu’un des pylônes tombe en travers de la route, sur la maison voisine, sur une voiture ou un passant, pour que l’entreprise responsable nous débarrasse de ce qui est devenu maintenant un danger ?
L’été dernier l’un des câbles de fixation avait lâché, et le haut d’une des deux "Tour Eiffel" commençait à pencher. Jean-Claude Morin, Maire d’Henrichemont, tentait de contacter la société propriétaire des deux fameuses antennes pour demander le démontage. Sans résultat: les courriers ont tous été retournés à l’envoyeur….
Les manières de cette entreprise de téléphonie sont bien les vilaines manières de certaines entreprises de notre époque, on installe du matériel puis on s’en désintéresse, tant pis pour la sécurité humaine, c’est sans doute plus rentable ainsi ?
Je rappelais en octobre dernierqu’à la fin des années soixante dix une compagnie de téléphonie (Alcatel ?) a posé à La Borne les deux antennes relais, partie d’un réseau de transmission téléphonique local pour les téléphones de voiture. Puis l’entretien du matériel avait cessé, les techniciens de la compagnie de téléphone n’étaient plus venus à La Borne depuis cinq ans au moins, d’après les voisins.