Gérard Frelat dans sa cave à La Borne.
Qui, à la Borne, ne connaît pas Gérard Frelat ? Qui n'a jamais passé un moment dans la vieille maison familiale, face à la forêt, à bavarder un long moment avec lui, pendant qu'il prépare une commande ? Qui, à La Borne, aux Aix, à Bourges, n'a pas bu (et apprécié), au moins une fois, son vin ?
Transition
pour parler un peu des vendanges. "En 2007 les pluies fréquentes, et la
forte pression du mildiou ont obligé les vignerons à une attention accrue.
Millésime sauvé des eaux, miracle du mois de septembre, quels que soient les
mots, 2007 sera, comme bien souvent, une année très particulière dans notre
région". C'est, à peu près, ce qu'on peut lire sur le site des Vins du
Centre-Loire.
Michel Norgieux ( au second plan), avait délaissé son marais à Bourges...
Le vingt-sept septembre, dans les vignes du Pré long, une bonne vingtaine de vendangeurs, parmi lesquels des fidèles de La Borne et des berruyers, travaillent sous une petite pluie fine.
C'est une année particulière aussi pour Gérard Frelat. Ses premières impressions : "un bon rendement pour le sauvignon, mais, à cause du mildiou, le pinot sera en moindre quantité".
À midi les vendangeurs se réchauffent autour de deux grandes tables, Carmen a préparé le casse croûte, ça sent bon.
La blanquette de Carmen.
Encore une exclusivité de gilblog, voici le menu des vendangeurs : terrine de légumes et salade, blanquette de
veau à l'ancienne, fromages, et les gâteaux aux prunes de madame Frelat, ça va
les retaper.
Dimanche,
invitation à goûter le vin nouveau, en attendant de boire le millésime 2007.
Pour
déguster les vins de Gérard Frelat, pas de téléphone, pas de rendez-vous. Venez
à La Borne le samedi ou le dimanche, et suivez le chemin qui descend, à droite
du four Grandjean.