Alliant modernité et musique traditionnelle tzigane, Rona Hartner joue un style à la fois gypsy, rock et tango.
"La France est le pays des fusions alors j’ai créé la rencontre entre le jazz, le tzigane, l’électro et le rock, dit elle. Je suis partie à la recherche de compositeurs en leur disant voilà ce que je fais, voilà ce que vous faite et voila ce que l’on pourrait faire..."
Klezmer pop, danse roumaine, rock transylvanien, java des montagnes, tout un monde musical accompagne Rona Hartner, qui semble née pour chanter et danser avec frénésie.
Dans sa voix parfois véhémente, on entend la fougue tzigane, ou la mélancolie des gens du voyage. Quand elle danse, c’est insolente comme son personnage dans "Gadjo dilo".
Rona se produisait samedi 15 septembre pour la dernière soirée de "Un été à Bourges". La soirée s'annonçait belle, mais une sono destructrice, avec des basses du genre artillerie, a gâché les efforts des musiciens virtuoses et la voix de la chanteuse, on distinguait à peine la musique dans cette bouillie sonore.
De nombreux spectateurs, des musiciens, des gens du spectacle, déplorent le mauvais goût de certains "techniciens du son" qui sévissent trop souvent. Ils nuisent à l'expression des artistes, et au spectacle en général.
Revenez quand même à Bourges, Rona.