On voit de plus en plus de Pères
Noël pendus dont les dépouilles se balancent de façon sinistre sur les façades
des maisons. Les Français détestent-ils autant les Pères Noël ? Pourquoi tant
de haine ? Qui sont les auteurs de ces exactions qui osent pendre et exhiber
leurs victimes pendant plusieurs semaines aux yeux de tous ? Alors que le
sentiment d'insécurité grandit dans la population, la police semble
indifférente. Résultat d'une recherche difficile dans des milieux interlopes et
mystérieux...
D'après notre enquête c'est le Front d'extermination des
Pères Noël (F.E.P.N.), qui semble être au centre de l'affaire. Ce groupe serait
le résultat d'une sécession des éléments les plus violents et les plus
déterminés du F.L.N.J (Front de libération des nains de jardin). Quels sont les
objectifs de cette faction ? Selon nos renseignements, obtenus auprès de
sources autorisées dans les milieux bien informés, ce groupe violent (qui fait
chaque année de plus en plus d'adeptes), s'est doté d'un programme radical.
Jugez en par vous-mêmes, leur mot d'ordre est: "Plus de Pères Noël = plus
de Noël !".
Le programme du F.E.P.N. se
résume en six points :
>Totalement éradiquer Noël par
l'élimination physique des Pères Noël.
>Baisse des impôts par la
redistribution des économies réalisées sur les guirlandes lumineuses, les
décors municipaux, les publicités tapageuses, les papiers argentés.
>Réinjection dans le circuit économique
des sommes antérieurement gaspillées en cadeaux, pour l'achat de produits de
première nécessité (nouilles, chipolatas, œuvres complètes de Pierre Dac).
>Reconversion des commerces de
cadeaux. Vente d'éoliennes domestiques, cocardes tricolores, portraits de
Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy.
>Reprise en main des enfants
trop gâtés, victimes d'une éducation laxiste.
>Célébration du retour du Père
fouettard. C'est le mot d'ordre du F.R.P.F. (Front pour le retour du Père
fouettard), la fraction la plus intégriste du F.E.P.N.
Nous vous tiendrons informés dès que nous aurons connaissance de nouveaux faits.
Décembre 2006.