J’ai lu dans Facebook quelques lignes en forme de coup de gueule sur l’Intelligence artificielle (preuve qu’il y a aussi du bon sur les réseaux sociaux) elles m’ont plu et j’ai développé pour en faire la page que voici….
L'intelligence artificielle est un ensemble de théories et de techniques visant à réaliser des machines capables de simuler l'intelligence humaine. C’est, du moins, la définition que diffusent les médias (quand ils daignent en donner une).
Cette imitation de l'intelligence humaine serait obtenue par des algorithmes exécutés par des machines informatiques qui pourraient penser comme des êtres humains. On nous dit même qu'il pourrait exister une intelligence artificielle "responsable", une sœur du développement "durable", ou "écoresponsable".
En réalité, Intelligence artificielle est un terme fabriqué pour cacher une vérité plus triviale. Car il n’y a pas d’intelligence là dedans, sinon la roublardise du vol par la copie, avec comme finalité le profit.
Comme la startup nation rassemble surtout des petits malins utilisant l’Internet pour s’imposer comme intermédiaires dans les transactions commerciales en tous genres (voitures, voyages aériens, locations, occasions, séjours de vacances, ventes diverses, immobilier etc…), le mot Intelligence artificielle est une vulgaire tromperie.
Le sens de la soi disant Intelligence artificielle est révélé par un exemple concret, la grève des scénaristes et acteurs états-uniens qui en dénoncent l'enjeu : produire des histoires sans écrivains-scénaristes et filmer ces histoires sans acteurs !
Les studios d’Hollywood demandent à présent aux cascadeurs et figurants de se soumettre à des "scans corporels" lors des tournages, pour modéliser leur image en 3D, sans explication sur l'usage qui en sera fait (on comprend qu'ils alimenteront des banques de données). Ces enregistrements serviront à créer des "répliques numériques" très réalistes de ces acteurs, capables d'exécuter mouvements et dialogues suivant les instructions transmises à la machine.
Je vous laisse le soin d’imaginer toutes les applications et variantes de cette méthode : cinéma, édition, journalisme, télévision, livres scolaires, administration, sciences, médecine.…
Alors arrêtons d’employer le terme "intelligence artificielle", et commençons par nommer la chose pour ce qu'elle est vraiment : de puissants logiciels de plagiat.
Car, il n'y a pas d'intelligence artificielle là dedans. Il ne s'agit pas de créer quoi que ce soit, mais de la copie systématique des œuvres d’artistes ou de chercheurs existants en les modifiant un peu pour contourner la loi sur les droits d’auteur. C’est la raison pour laquelle tout est "dans le style de Balzac", dans le style d'Hemingway, dans le style de Michelet, ou bientôt dans le style du journal Le Parisien, celui de BFM télé ou de la Faculté de médecine. Toutes ces sources sont copiées dans des ordinateurs géants qui consomment toujours plus d'énergie, de métaux rares, d'eau, et produisent des déchets électroniques en pagaille.
Alors que les journalistes ne nous disent pas “un artiste a généré ces images en utilisant l'intelligence artificielle”, mais plutôt “quelqu'un a fait cela en utilisant un logiciel de plagiat”. Qu’ils ne disent plus : un éditeur “a utilisé l'intelligence artificielle pour écrire cette œuvre”, mais plutôt “texte fabriqué avec un logiciel de plagiat”.
En permettant à ceux qui font du plagiat de l'appeler : intelligence artificielle ou algorithmes de texte, on accepte la novlangue qui cache leur arnaque : ce n’est que du plagiat réalisé avec des logiciels surpuissants connectés à des banques de données surpuissantes elles aussi.
Bref, du plagiat et rien d'autre.