Un keuf tue un p’tit beur, Il y a le feu partout c'est la fête des fous. Sous le coup de l’émotion, je viens de faire un collage de textes à ma façon à partir de la page d’un ami de facebook et de la chanson des Berruriers noirs. Dame, avec tous ces feux, fallait bin qu’ça sorte !
Un keuf tue un p’tit beur
Il y a l'feu partout c'est la fête des fous
Depuis cinquante ans, les cités pourrissent dans la misère
Abandonnés par la République
Chômeurs de père en fils et petit-fils, les jeunes ne croient plus personne
L'ignorance est à leurs yeux vertu et la colère les rassemble
Les marchands de drogue ont quartiers libres
Les citoyens indifférents gobent le bla bla de la télé
Nous vivions ensemble
Aujourd'hui nous vivons côte à côte, bientôt nous serons face à face
Un keuf flingue un p’tit beur
Les jeunes chômeurs s'la donnent aux cocktails molotov
Les hooligans des stades préparent les jerrycans
Des squatters s'tapent un bœuf autour d'un grand feu d’keufs
Un gang de pyromanes se croit au paradis
Les pompiers en ont marre et font grève aujourd’huiIl
Y a l'feu partout c'est la fête des fous
Tandis qu’on court éteindre les incendies
On laisse les affaires du monde au monde des affaires
Qui prospère sur nos disputes
Mais, tant qu’un homme pourra mourir de faim à la porte d’un palais où tout regorge
Il n’y aura rien de stable dans les institutions humaines*
Y a le feu partout, c'est la fête des fous
Dansons la carmagnole y a pas d'pain chez nous
Y en a chez la voisine mais ce n’est pas pour nous
Y a l'feu partout, vive le feu, vive les fous.
[*Eugène Varlin, élu de la Commune de Paris 1871,
et merci à David et aux Berruriers noirs pour les lignes que j’ai empruntées sur sa page Facebook]