Dimanche 29 mars à 3 heures du matin, ce sera l’heure d’hiver : il sera 2 heures. Le décalage durera jusqu’au retour de l'heure d’été, dimanche 25 mars 2018.
Cet espèce de passage rituel (dommage, on ne fait pas la fête. Faudra changer ça !), va continuer jusqu’en 2030. Depuis quarante trois ans (sous Giscard d’Estaing en 1974 (vous vous rappelez la “crise” du pétrole), nous avançons ou retardons chaque année, nos montres et nos pendules ! Et ça fait dix neuf ans que le passage à l’heure d’hiver a lieu le dernier dimanche d'octobre et le passage à l’heure d’été le dernier dimanche de mars.
Notez que c’est loin d’être fini, puisque le calendrier heure d’été/heure d’hiver durera jusqu’en 2030, date à laquelle les conséquences sur les économies d’énergie devraient peut être se manifester (selon une l'étude de l'Ademe “Changement d’heure quels impacts ?”).
En effet, on est en droit de s’interroger sur l’effet réel de cette mesure pour la limitation de l’éclairage artificiel et la consommation d’énergie. Car l’Association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement nocturne (ANPCEN) ne cesse d’alerter sur l’extension du parc d’éclairage public qui compterait onze millions de points lumineux en France (+ 89% en 20 ans !) et ce malgré la réglementation.
Pendant qu’on s’obstine à changer d’heure deux fois par an, une majorité de pays hors de l’Europe, dont la Russie et la Chine ont renoncé au changement d’horaire pour revenir au temps universel. Ils ont sans doute de bonnes raisons…
Se lever en pleine nuit pour changer l’heure des coucous, laissons ça à nos gouvernants qui jouent au yoyo avec l’heure sous prétexte de faire des économies….
> Sources. Allez sur Google, DuckDuckGo, Bing ou un autre moteur de recherche et demandez. Il y en a des pages et des pages !