Trois mille victimes, et des dizaines de milliers de vies gâchées : celles de leurs familles et de leurs proches. Choqués à jamais, dans la détresse, les conjoints, les enfants, les parents et les amis ne s'en remettent pas. En septembre 2001, nous les avons vus (et sans doute trop vite oubliés), ces gens qui tournaient dans les rues voisines des trois tours effondrées, montrant à tous une photo : "l'avez vous vu ? est-il vivant ?" Les portraits couvraient les panneaux de recherche apposés dans le quartier, une multitude de gens interrogeaient ces images du regard, avec angoisse, avec une souffrance indicible.
Figures emblématiques du mouvement pour la vérité, les quatre "Jersey girls" Lorie Van Auken, Patricia Casazza, Mindy Kleinberg, Kristen Breitweiser, ont perdu leurs maris dans l'attentat. Écoeurées par les incohérences, les vides et les conclusions de la Commission d'enquête officielle (que Bush refusait, et pour la création de laquelle elles avaient lutté si longtemps), elles veulent savoir. Ardentes, revendicatives, elles rejoignent le mouvement de familles "9/11 Family Steering Committee".
Les pompiers de New-York ont perdu trois cent quarante des leurs en tentant de sauver des vies. Placés aux avant postes du drame et témoins des explosions aux sous sols et aux pieds des bâtiments ainsi que dans les étages, ils étaient insatisfaits des explications officielles. Eux aussi ont constitué une association. Pour savoir.
Des architectes, des pilotes, des militaires constituent des associations. Pour savoir.
Des dizaines de milliers de New Yorkais engagent une longue lutte juridique avec pétition pour que la municipalité fasse ouvrir une enquête. Pour savoir.
Les familles des victimes au Canada et au Japon créent leurs associations. Pour savoir.
En l’absence d’une enquête judiciaire, pénale et criminelle, il n’est pas dans l'intention de ces associations d'échafauder des théories (comme ceux qui ont "vu des petits hommes verts"), ni d’accuser quelqu'un. C’est le rôle d’un Juge de faire ce travail, mais huit ans après les faits, l'enquête n’a toujours pas eu lieu.
C'est en hommage au combat de tous ces braves gens que je publie ici un large extrait d'une 'Tribune libre' de Emmanuel Goldstein sur AgoraVox (jeudi 13 août 2009). L'auteur pose les mêmes questions que les associations pour la vérité sur les attentats du 11 septembre.
Titre de l'article : Un député français aura-t-il le courage de poser ces questions pertinentes ?
" Depuis 2005, un grand nombre de documentaires ont été réalisés, des DVD sont en vente, ou circulent de façon massive sur Internet. Il est clairement visible sur ces vidéos que les 3 tours s’effondrent à la vitesse de la chute libre, sans résistance des étages inférieurs, alors que ces derniers auraient dû exercer une résistance et ralentir, même légèrement, la chute des tours. Ceci n’a pas été étudié. En outre, des éjections de débris sont clairement visibles aux étages inférieurs à la chute et des explosions précédant de quelques secondes la chute des 3 tours, sont clairement audibles sur plusieurs films amateurs. Ces enregistrements sont confirmés par divers témoignages de rescapés des attentats, ayant entendu des explosifs à plusieurs endroits des tours éloignés entre eux et loin des impacts d’avion. Des pompiers, et William Rodriguez, concierge d’une des tours ayant sauvé plusieurs personnes de la mort ce jour-là, en ont entendu dans les sous-sols même.
La troisième tour, le WTC 7, quasiment passée sous silence par l’intégralité des médias, n’a pas été touchée par un avion, et s’effondre de la même façon que les deux premières tours (causes différentes mais conséquences identiques ?...), à la même vitesse, 5 heures plus tard. A ce propos, son propriétaire, Larry Silverstein a admis sur PBS que la décision de démolir le bâtiment a été prise. On se demande pourquoi, et on aimerait avoir plus d’explication sur cette troisième tour. Reste que les mêmes explosions sont audibles avant sa chute, chute parfaitement uniforme et rectiligne, fort ressemblante à une démolition contrôlée.
Relativement au crash du Pentagone, des 84 caméras de vidéos surveillance présentes sur les lieux, seules 2 vidéos ont été présentées par le Pentagone (à la demande de l’association Judicial watch), où la présence d’un Boeing est tout à fait douteuse, puisque l’on ne voit qu’une trainée blanche linéaire, alors qu’à l’approche du sol, tout avion de ligne voit son empennage attiré vers le sol. D’où les multiples polémiques sur la question de la nature de cet aéronef s’écrasant sur le Pentagone. Qui plus est, le pilote supposé, Hani Hanjour, était, si l’on s’en réfère aux divers témoignages d’instructeurs de vol, totalement incapable de piloter un avion de ligne, et encore plus de réaliser la manoeuvre qui aurait eu lieu (l’avion, au lieu de viser le Pentagone en piqué, aurait effectué une descente à 360° pour terminer en rase motte sur plusieurs centaine de mètres (pratiquement impossible pour un avion de ligne) et se crasher dans une façade peu élevée. La majeure partie des pièces de l’avion aurait été, selon la première enquête du Pentagone, "vaporisée", ce qui est unique dans l’histoire de l’aviation. Les quelques pièces retrouvée, largement utilisée par les défenseurs de la version officielle étaient des pièces de petit diamètre, inconsistantes avec le "ventre" d’un appareil de si grosse taille. Normalement, lors d’un crash, l’avion est reconstitué, ce qui n’a pas été le cas en l’espèce. Ce n’est pas pour rien que des centaines de pilotes de ligne américains ont décidé de soutenir le mouvement demandant la réouverture d’une nouvelle enquête.
Concernant le troisième vol, les débris retrouvés sont nettement insuffisants par rapport aux restes que l’on peut retrouver lors de n’importe quel crash d’avion. On retrouve à peu près les mêmes éléments que pour le Pentagone en ce qui concerne le recueillement de pièces très peu nombreuses pour un appareil de ligne.
Plus récemment, des scientifiques, des physiciens, ont démontré la présence d’éléments explosifs sur des restes des tours jumelles, du nano-thermite, un produit jusqu’ici utilisé à usage strictement militaire ; et ces découvertes ont fait l’objet de publication dans les revues scientifiques sérieuses avec peer review (validation par des spécialistes). Ces découvertes semblent expliquer les dégagements assez massifs "d’étincelles" à certains endroits de la tour, étincelles qui correspondent exactement à celles que l’on peut voir lorsque l’on consume du thermate sur des métaux tels que l’acier (métal constituant l’armature principale des 247 colonne externes et des 47 colonnes internes des tours jumelles).
De même, parmi les pirates supposés, plusieurs se sont déclarés vivants et bien portants, incapables de piloter un avion, quelques jours après qu’ils aient été désignés comme kamikazes.
Par ailleurs, il y a ce témoignage de Norman Minetta, ancien secrétaire d’Etat aux transport, qui affirme qu’un jeune militaire qui a, à trois reprises, demandé à Dick Cheney s’il devait envoyer un chasseur pour escorter le Boeing supposé écrasé sur le pentagone, s’est vu refuser sèchement tout envoi d’une escorte (pourtant réglementaire dès qu’un avion s’écarte un tant soit peu de son plan de vol).
Autre aspect, non moins révélateur (quoiqu’il soit difficile de prouver la relation de cause à effet exacte), la multiplication par carte d’achat, d’options de vente sur les titres boursiers les plus affectés par les attentats.
Une commission d’enquête parlementaire a eu lieu, dont les conclusions du rapport ont été remises en cause par le Président même de cette commission, le député Hamilton, sur fond de contestation de la méthodologie utilisée pour l’enquête et certains interrogatoires réalisés à huis clos.
Pourtant, aucune enquête judiciaire n'a eu lieu, aucun jugement criminel n’a été rendu sur cette affaire, et la culpabilité de quiconque n’a pu être expressément prouvée. Illustration de cet état de fait, Oussama Ben Laden n’est toujours pas référencé comme poursuivi pour ces attentats sur le site même du FBI. Dès lors, ces interrogations, nécessairement liées à la rupture produite au sommet des administrations suite à ces événement dramatique, sont légitimes, et demandent, exigent des réponses, et non cet évitement malsain du débat sur les faits précis par l’ensemble des personnalités du spectre médiatique.
Une grande partie de la population veut des réponses à ces questionnements qui sont légitimes pour toute personne douée de raison, connaissant la Justice, et aimant l’Histoire. Pourtant, aucun politique français n’a eu, à ce jour, le courage d’exposer ces interrogations, même avec les précautions d’usage, dans le débat public et républicain. Pas un seul. Il est certain qu’au vu de la réactivité de certains lobbies sur ce sujet, qui pratiquent une chasse aux sorcières déplorable dans un pays démocratique et républicain, une crainte légitime peut naître dans l’esprit de personnalités politiques médiatiquement exposées. Mais le temps passe, fait son oeuvre, et ces questionnements, au départ discrédités et confidentiels, affectent une partie de plus en plus importante de la population"....
Un document passionnant 'Éric Raynaud : "11 septembre, les vérités cachées". Voir sur gilblog.
Pour lire le texte intégral de l'article d'Emmanuel Goldstein cliquez sur ce lien :
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/un-depute-francais-aura-t-il-le-59928