René Lorens, a le triple mérite d’habiter Henrichemont et d’être un lecteur de gilblog. Oui, mais ça ne fait que deux mérites, ça ?! Ah oui, le troisième mérite… René Lorens écrit souvent en vers et notamment pour former des vœux pleins d’esprit destinés à ses amis et à ses contemporains. En publiant cette page, gilblog le remercie de son aimable autorisation.
Deux mille vingt-trois année record ! Elle a fait fort !
De sécheresse en parapluie, de promesses en gabegie
Elle fût folie, n’en parlons plus ! Elle fît furie, mais la vie continue !
Vite ce soir tournons la page, deux mille vingt-quatre sera plus sage.
Mais !!!
D’où nous vient tout ce vent qui joue les troublions ?
Quel est cet ouragan qui lève les jupons ?
“C’est moi l’An nouveau, salut la compagnie,
J’attendais au berceau, je jaillis dès minuit
Il me faut cavaler, je suis l’An Olympique,
La Finance m’a dopé, j’ai l’éthique élastique
Ma seule éducation c’est vitesse et adresse
Je connais ma leçon : vite remplir les caisses !
Des berges de la Seine je vire les bouquins
Pour faire des poches pleines il vaut mieux des gradins
J’y vendrai mes anneaux, la sueur des athlètes
Maillots et calicots, aussi les serre-têtes
Que rentrent les deniers, tous, jusqu’au dernier,
Aux agents du Marché, rien ne doit échapper”
Stop !!!!!!!
En sortant du berceau, tu frises l’apoplexie
Du calme jouvenceau, viens quérir de l’esprit
Arrête les potions, tu vois que ça étouffe
Vite ! Un petit gorgeon puis partage ma bouffe
Tu dois durer douze mois, tous pleins de chausse-trappes
Avance paisible, au pas, ne veux que tu dérapes
Éveille tes neurones, cultive ton jardin
Il faut que tu t’étonnes tout au long du chemin
Essaye la paresse et risque la lenteur
Héberge la tendresse, exhale la douceur
Avec un brin d’humour manie la fantaisie
Sans oublier l’Amour auprès de ta Demi
Écoute ta planète, elle souffre avec fracas
Se fâche et puis tempête du poids de ton cabas
Admire Dame Nature qui t’offre sa beauté
Prends soin de sa parure, nous aide à respirer
Près du proche en souffrance amarre toi un peu
Soutien son espérance de signes affectueux
Au “tamaloù” qui grince, le genou qui dévisse
Tais le bobo qui coince d‘une pincée de malice
Ainsi va mon Ami(e) et si tu veux courir
Va suivant tes envies, sublime ton plaisir
Toutefois si comme moi tu aimes méditer
Musarde dans les bois pour mûrir ton année.
Henrichemont Le 31 décembre 2023.
René Lorans avec la tendre complicité de Lidi.