Nous voila tous confinés à cause du coronavirus. On nous met en garde contre sa redoutable contagion, les sorties sont limitées à l’essentiel. Mais au fait, cette épidémie n’est-elle pas une pandémie ? Et deviendra-t-elle une endémie ? Nous pourrions nous y perdre… Alors, à défaut de masques, de tests et de vaccins, voila quel est le bon mot !
> Le nom féminin “endémie” désigne le fait qu’une maladie se manifeste de façon permanente ou prolongée, dans une région ou au sein d’une communauté :
Le paludisme est une endémie qui fait de nombreuses victimes dans une grande partie de l’Afrique.
> Le nom féminin “épidémie” désigne l’apparition et la propagation pendant un certain temps d’une maladie contagieuse qui atteint dans une région donnée, un grand nombre d’individus et, par métonymie *, cette maladie elle-même :
De grandes épidémies de peste ont ravagé l’Europe au Moyen - Âge ;
Une nouvelle forme de grippe était apparue l’hiver dernier ; l’épidémie était à craindre.
> Le nom féminin “pandémie” désigne une épidémie qui touche la population de tout un continent, voire du monde entier :
Le sida est une pandémie. Le coronavirus aussi.
> Les trois termes ci-dessus s’appliquent uniquement aux êtres humains ; en revanche, le suivant concerne seulement les animaux.
> Le nom féminin “épizootie” désigne une épidémie frappant, dans une région géographique, de nombreux animaux :
La fièvre aphteuse, le charbon du mouton et le choléra des poules sont des épizooties.
(Les deux o du mot épizootie se prononcent).
- Métonymie. Figure de style qui remplace un concept par un autre avec lequel il est en rapport par un lien logique. Par exemple "boire un verre", pour désigner le liquide contenu dans ce verre.
> Merci pour cette chronique à l’association "Défense et promotion de la langue française – délégation du Cher”. DLF18 Les Thébaults 18510 Menetou Salon. 06 17 29 12 70 courriel : dlf18@hotmail.fr site Internet http://www.langue-francaise-cher.fr/