
Répondant à l’invitation des Amis de La Borne, Berlaudiot est venu à la salle des fêtes du village pour la “Soirée sans télé” organisée, comme tous les ans, par l’association. Cette veillée a eu lieu avec la participation d’environ quarante cinq personnes, vendredi 15 février après souper.
Tantôt en duo, tantôt en solo, Annick Talbot et l’auteur de ces lignes ont lu des pages des nouvelles aventures de Berlaudiot, le héros berrichon que le monde entier nous envie. Pour ceux qui n’étaient pas là ce vendredi, je donne le titre des histoires qu’il pourront trouver à cette page. >>> Lien.
On a entendu tour à tour, et par ordre d’entrée en scène : Le conscient intellectuel. La météo a Berlaudiot. Le visiteur. Berlaudiot au paradis. La cathédrale. La pastille bleue. La clinique à Berlaudiot. Le poulailler. La calculette a Berlaudiot. L’âne ensorcelé.
À la fin de la soirée, on se perdait en conjectures et le doute subsiste encore : Berlaudiot est-il un malin qui fait la bête pour tromper son monde, ou est-il vraiment berlaud ? Va savouér….
Après les rires, de petits entractes se sont intercalés entre les histouéres. Par exemple on a cité les mots du vieux parler berrichon encore employés fréquemment aujourd’hui. Comme tazon, talune, agadon, arreuille toi, tu voué ti, pochon, dardeler, brâmment, agouant, gueuché, agider, anc’, atteler, ça berouasse, bouch’ture, calon, caberlot, caquésiau, fricassée de museaux, foutiau, lavou don ? qu’ri’, ridagner, j’son rendu…..
Au cours de cette veillée sans façon, on a énuméré les synonymes de berlaudiot (et il y en a !). Allez, on y va : bazagna, baziot, bedouillon, berlin, berlu, beurdin, berdin, bordin, bordiniau, berlaud, berlaudin, berlais, berda, bigorniau, mongin, abernanciau…
On a appris que le le nom du village de Berlaudiot, La Charnivolle, existe (c’est un hameau de la commune Parassy). Et que les sobriquets des copains de Berlaudiot sont de vrais surnoms (des surnoms d’auterfoué….), de bornois, de sancerrois ou de gens de Saint Martin.
Avant de passer aux lichouneries (des tas de délicieux gâteaux faits maison) et le vin chaud à la cannelle, Annick Talbot nous a régalés de l’histoire incroyable, mais vraie, du groupe de bornois qui s’est rendu à l’arc de Triomphe dans les années cinquante. Vous la lirez peut-être un de ces jours dans gilblog…
On a transmis les salutations de Michel Pinglaut, empêché par un vilain toubib de se joindre à l’assemblée, et Bernard Planche a lu un petit compliment rimé en hommage à Berlaudiot.
Voila, c’est fini.
Bon, les lichouneries, j’vous dis pas coum’ al’taient bonnes… Mais y en n’a pu !