Un reportage exclusif d’Alain Broglie, envoyé spécial de gilblog dans le Cher.
C’est une information très confidentielle qui m’a été communiquée très récemment par un informateur qui a voulu garder l’anonymat car un contrat serait mis sur sa tête m’a –t-il dit. Oui, les Martiens sont dans le Cher, encore et encore !
Déjà, et dans le même secteur de la zone délimitée par Saint Michel de Volangis, Pigny et Fussy, nous avions pu observer les années précédentes des Martiens à l’œuvre dans cette grande plaine céréalière.
Depuis, ces derniers ont réalisé des progrès fulgurants et d’après mon interlocuteur, ils auraient mis au point des robots géants, véritables insectes métalliques pilotés par une électronique qui ferait pâlir d’envie "Airbus Industrie". Ils sont dotés d’une intelligence redoutable entièrement dédiée au service de leurs maîtres mais sont volontairement dépourvus d’affect et de conscience.
À ce titre, ils sont parfaitement miscibles dans les activités humaines et nous en avons d’ailleurs pour preuve que personne ne les remarque ni ne les voit.
Leur mission : s’emparer de l’eau des nappes aquifères pour alimenter Mars qui elle, semble en être dépourvue, du moins sous forme liquide.
D’après la personne qui me fit passer l’information, les concepteurs extraterrestres de ces monstres, afin de mieux perpétrer leur forfait, auraient infiltré tous les organismes gestionnaires des problématiques de l’eau. Ces derniers, littéralement lobotomisés restent sans réaction devant l’effondrement des ressources.
Dernièrement même, le service chargé de la gestion volumétrique des eaux a été supprimé ainsi que la cellule de crise, ce qui en dit long sur la gravité de la situation et ne présage rien de bon quant à notre proche avenir.
Après des heures de planque dans les champs de blé irrigués, j’ai réussi à surprendre un de ces monstres dressé sur ses pattes avant, en train de piller notre bien commun. Je vous livre une de ces images inquiétantes.
L’investigation ne fait que débuter car il reste à éclairer tous les rouages et les compromissions qui se cachent derrière cette affaire.
De notre envoyé spécial en eaux troubles, Alain Broglio.