Alerté par un article du Berry Républicain ("La centrale sous haute surveillance" en date du 4 octobre 2014), nous informant que la gestion du risque sur le site de la centrale de Belleville n’était pas assez prise en compte, je décidai "in petto" de consacrer du temps pour aller enquêter "in situ".
Je commençais à peine à prendre mes contacts qu’une autre information tombait brutalement sur mon téléscripteur : Les centrales nucléaires de notre beau territoire national étaient nuitamment régulièrement survolées par d’étranges engins appelés drones. Les installations de la centrale de Belleville avaient également été visitées depuis le ciel.
Sans attendre, je pris contact avec la Direction de la centrale, l’ASN (Agence de sureté Nucléaire), et puis le PSPG (Peloton Spécialisé de Protection de la Gendarmerie). Dans un souci de parfaite transparence, une table ronde fut organisée et nous pûmes débattre en toute sérénité de ce problème majeur qui concerne, non seulement la sûreté des installations, mais surtout la santé de nos chères populations. Le Commandant Fermetague (du PSPG), prit la parole et dans un exposé clair et précis nous fit part des avancées de l’enquête ainsi que de la mise en place sur site et hors du site, de l’opération militaire "Tupeutla" (en langage codé).
Effectivement la centrale avait bien été nuitamment survolée, mais l’engin avait disparu dans la brume aussi épaisse que nocturne aussi vite qu’il était apparu.
Depuis cet incident, plusieurs pistes sont explorées attentivement par les autorités. Comme l’a suggéré l’adjudant Tifrisse (du PSPG), il pourrait s’agir de "djiadistes verts" (comme les nomme Xavier Belin) qui voudraient déstabiliser l'État par des opérations de harcèlement destinées à angoisser les populations et leur faire prendre conscience du danger qui les jouxte, ce qui n’est pas du tout du goût du pouvoir qui a très peur d’une prise de conscience qui pourrait déboucher sur des actions militantes. Le dernier survol s’étant produit de manière concomitante avec les actions revendicatives nationales de la FNSEA, il se pourrait, selon la brigadière Troussecote du peloton de surveillance (du PSPG), que le lobby agricole ait voulu lors de cette opération coup de poing attaquer symboliquement le dôme de confinement d’un réacteur en le bombardant avec un chou-fleur transgénique ! Selon cette dernière, il pourrait s’agir également d’agents EDF, zélés et trop bien formés au pilotage des drones (voir article du "Canard enchainé" du 5 novembre 2014).
Le Commandant Fermetague (du PSPG) n’a pas adhéré du tout aux élucubrations de la brigadière Troussecote (toujours du PSPG) et a balayé ses hypothèses d’un revers de sa large manche.
Pour lui, il faut chercher ailleurs et comme aucune avancée significative ni aucun n’indice ne sont au rendez-vous, il est impératif de prendre immédiatement des mesures drastiques. A savoir : Aucun vol de cerf-volant ne sera toléré dans un rayon de vingt kilomètres autour de la centrale de Belleville sur Loire, et les écoles devront contingenter la distribution de feuilles de papier afin qu’aucun avion issu d’un pliage ne puisse être confectionné par les élèves.
Enfin, pour clore cette réunion de crise, le commandant Fermetague (du PSPG) nous a révélé le clou de l’opération "Tupeutla". Le radiotélescope de Nançay dont la mission consiste à découvrir et écouter des potentielles vies extraterrestres est désormais chargé de surveiller ces "drones d’engins" qui selon les autorités ne peuvent venir que du cosmos et même de l’au-delà…
Ce résumé de la réunion d’information étant terminé, je ne manquerai pas de tenir informés les lecteurs de gilblog des avancées de l’enquête. D'ailleurs une nouvelle conférence de presse diligentée par la préfecture du Cher sera annoncée très prochainement.
> Alain Broglio, envoyé spécial de l’agence Neutrinos. En exclusivité pour gilblog,
> Cliquez sur l'article du Canard "EDF drone l'exemple" pour l'agrandir.