Vraiment j’hésite alors que nous voici arrivés au seuil de la grandiose cérémonie des vœux, oui j’hésite à coucher sur le papier tout ce qui me passe par la tête… Car comme l’a antérieurement si bien dit sa Majesté Elisabeth II, 2021 fut une “horribilis”. Alors que puis-je vous dire ? que puis-je vous souhaiter ? Me voici fort démuni et un peu dans la situation du scribe, à qui son seigneur intime l’ordre de coucher sur le parchemin toutes ses pensées et réalisations depuis le début de son règne… Injonction à laquelle le scribe répond ; “mais Sire, cela va demander des siècles pour transcrire tout ceci , je n’y arriverai jamais dans le cours de ma vie aussi longue soit-elle”, ce à quoi le seigneur répond rétorque ; “Rassure toi scribe, je voulais juste dire que tu sélectionnes ce qui caractérise mon intelligence et ma bonté envers autrui”. “Ah ! très bien Sire répond le scribe fort rassuré, dans ce cas, une unique feuille de parchemin et 15 minutes me suffiront”… Mais je divague et surtout ne voyez aucun lien entre ce seigneur et nos hommes politiques contemporains ; si tel était le cas, ce ne serait que pur mauvais esprit de votre part, n’est-ce pas ?
En préambule, je souhaite de tout cœur que nous échappions tous à l’agressivité du virus destructeur “Covid-19” version “OMACRON” Oh pardon, Il fallait lire “Omicron“, je redoute que mon logiciel scripteur présente quelques signes de “I.Démence”.
Trêve de plaisanterie, mais l’année écoulée a été particulièrement riche en événements à défaut de l’avoir été au niveau des résultats. Ainsi je vais être obligé de ne traiter qu’une toute petite partie de cette actualité récente, je vais donc comme l’aurait dit Boris écumer le meilleur de l’écume quotidienne.
Ainsi , et pour clore l’année, j’ai dû participer au jugement d’un viticulteur du Sancerrois qui sans vergogne a épandu pendant des années des produits phytosanitaires au ras d’une école maternelle. Il a reconnu ses fautes mais a informé le tribunal qu’il ne comprenait ni l’esprit ni la forme de l’arrêté préfectoral régissant la réglementation en la matière, personne ne lui ayant jamais expliqué… Bilan et sentence : Le tribunal a déclaré le prévenu coupable mais l’a dispensé de peine. Les parents des enfants qui naitront sans bras (voir les nombreux cas notamment dans la région de Montpellier), pourront toujours expliquer aux estropiés qu’ils sont nés dans un champ de choux glyphosatés !
2021 aura aussi été l’année de tous les excès car malgré les nouvelles règles, les promesses de tous les candidats et la tenue de l’excellente cuvée COP 26, il n’a jamais été épandu dans nos campagnes un tel tonnage de pesticides. Et s’il fallait fournir une preuve supplémentaire, il suffit de regarder les résultats d’analyses des “pisseurs volontaires” pour constater que hommes, femmes et enfants confondus habitants des villes et des campagnes sont tous contaminés. Merci à Bayer/Monsanto qui ne leur fait pas payer l’utilisation illicite de ses produits !
Faut-il parler du climat ? Faut-il parler des sécheresses de plus en plus sévères qui affectent les productions agricoles et menacent à terme les approvisionnements mondiaux ? Que nenni ! Chez nous plutôt que d’introduire des cultures moins gourmandes en eau : eh bien ! la solution a été trouvée chez les professionnels épaulés par un certain “syndicat majoritaire” ; à savoir et partant du postulat suivant : L’eau qui retourne à l’océan est de l’eau perdue, alors prélevons la, capturons la afin d’avoir des réserves d’eau pour l’irrigation l’été… Créons des “bassines”, puisons dans les rivières, les nappes d’accompagnement et même profondément dans les nappes phréatiques dites fossiles et très sensibles telles que le “DOGGER” qui sont des réserves stratégiques que l’on va puiser jusqu’à 4 à 500 mètres de profondeur. Ainsi le maïs a de beaux jours devant lui et il pourra ainsi être méthanisé par toute exploitation agricole qui se respecte. Ces installations fleurissent partout dans nos campagnes et c’est la modernité, parait-il, qui s’installe pour sauver le monde.
La modernité, c’est aussi implanter des fermes photovoltaïques immenses sur d’excellentes terres à blé ou bien dans des forêts dont on gardera précieusement les lisières qui permettront ainsi de cacher la forfaiture à la vue de tous.
La modernité c’est aussi la relance de la production électrique d’origine nucléaire ; normal car comme l’a si bien dit Lavoisier avant de perdre la tête : “Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme”. Aussi faut-il prévoir de nourrir le parc mondial de véhicules électriques qui ne cesse d’augmenter…
Après ce petit survol si j’ose dire, je vais me poser car le volet environnemental pourrait faire l’objet d’un recueil de plusieurs milliers de pages. Aussi je ne vous raserai pas plus longtemps avec ce thème et donc pour cette fois, je ne parlerai pas de la perte de biodiversité, de la chasse et de son ambassadeur de classe internationale Willy Schraen, déterreur patenté de blaireaux et qui se présente lui-même et avec fierté comme un individu qui aime tuer et jouit de ce fait. Je ne parlerai pas de la gestion des déchets et du business international qui en découle, ce sera pour une autre fois. Je ne parlerai pas non plus de l’alimentation et de l’industrie agroalimentaire qui fabrique à tour de bras des enfants obèses, des diabétiques de plus en plus jeunes qui, par ailleurs sont également victimes de la violence des jeux vidéo qui les gardent scotchés à leurs sièges, munis d’armes virtuelles ultra modernes et ce pendant des journées entières. Alors la perte de biodiversité, ils s’en moquent comme de leur première garniture et nos dirigeants ont alors le champ libre pour affiner leurs forfaitures : peinards et sans contestation : ça baigne !
Histoire de changer de décor, l’année 2021 aura vu l’arrivée fracassante de l’écriture inclusive au sujet de laquelle et je le dis haut et fort : Tout écrit qui me parvient sous cette forme, (amis, ennemis, administrations, divers, autres…) prend immédiatement la direction de la poubelle sans que j’en prenne connaissance. Qu’on se le dise !
Et puis il y a eu l’apparition du pronom «iel », introduit dans le dictionnaire ROBERT… Là, J’en reste comme deux ronds de frites lorsque je lis la définition : “Pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier et du pluriel, employé pour évoquer une personne quel que soit son genre“. Je vais me permettre une petite remarque cependant : le nouveau pronom commence par un “i“ donc c’est “il” qui est mis en avant ! Houlà, les féministes vont crier au complot et tout péter, non ? Mais quel est mon genre ? Du coup, je ne sais plus. Au départ, bon c’est simple : à ma naissance j’ai été classé “homo sapiens-sapiens” bien loin du Pithécanthrope de Java. Mon genre, selon le livret de famille a été déterminé comme masculin, mais très rapidement ma partie inférieure a été introduite dans une barboteuse rose ce qui même chez l’enfant en bas âge peut perturber gravement le psychisme comme me l’a dit mon psychanalyste ; de plus je n’étais entouré que de filles avec 3 sœurs, une mère, une grand-mère, une grand tante ; c’était un univers au sein duquel les hommes étaient quasiment absents. Plus tard, j’ai lu la presse «”féminissssss enfantine” avec La semaine de Suzette, Lisette, Bécassine, j’en passe et des meilleures… Pas de quoi forger un guerrier teutonique me direz-Vous ! Pourtant, eh bien les hormones ont réussi à passer tous les barrages et braver les interdits ; c’est ainsi que lorsque nous jouions aux osselets avec mes sœurs dans le pré d’en face que les seins lourds, généreux et moelleux de Madeleine.M, la voisine de l’épicière se sont révélés à moi tel un divin miracle lorsqu’elle se penchait et alors là, ce fut un tel déferlement de testostérone que j’eus les pires peines du monde à cacher à mon entourage.
Je ne le compris que plus tard, mais j’étais définitivement devenu genré et la couleur bleue devint mon étendard.
Aujourd’hui, certaines théories nous disent que tout ceci n’est qu’illusion que ce n’est pas stable… je m’interroge, suis-je un “LGBT” refoulé ? un “bi” qui ne veut pas se l’avouer , un (une) “Queer”, nul ne le sait ?, dans cette jungle où tout est fait pour que chacun se perde, plus personne ne sait à quel saint (sein ?) se vouer. Ainsi, en plus de ces classifications de genre, nous avons maintenant à nous situer sur le plan sociétal : Vais-je devenir Végan ? Peut-être, mais j’aime bien les crustacés, les œufs une côte de bœuf aussi, le miel et je n’aime pas porter des chaussures en plastique parce que pour un végan, le cuir ça provient d’une bête. Donc non, je ne donnerai pas crédit à ces torturés du bulbe et je ne donnerai aucun débouché de plus au pétrole qui devrait être la base végan de mes chaussures en plastoc…Alors peut-être suis-je spéciste ? Peut-être devrais-je manger Hallal ou bien casher, je ne sais plus.
Les industriels ne s’y sont pas trompés et je vais prendre plaisir à vous prouver qu’ils savent transformer le connerie humaine en dollars au travers de la notice de mon frigo récemment acheté et que je vous laisse découvrir avec délectation. Merci Monsieur DARTY. En tout cas dans l’avenir, il va être très délicat de se réunir pour partager un repas en commun dans la forme qui conviendra à tous.
Devant cet enchevêtrement de pensées aussi foutraques les unes que les autres, j’ai hâte que tous ces nouveaux philosophes passent leurs cerveaux dans le super IRM qui arrive sur le marché et là, d’après les chercheurs à la pointe de la technologie, nous aurons de grandes chances d’observer le “Big Bang” originel.
Alors, ne désespérons pas les amis, croyons en l’avenir. Je vous souhaite une belle et heureuse année 2022.
> Alain Broglio. Grand reporter voyageur exclusif international indépendant sans liens d’intérêt pour www.gilblog.fr.
> Photos de haut en bas.
1- Intertitre du Berry Républicain.
2= Bassines de Lazenay en cours de réalisation.
3- Construction d’une unité de méthanisation dans une ferme usine (> 1200 têtes de bovins.) de Saint-Georges sur Moulon.
4- Au nord de Gien.
5- Photovoltaïque et méthanisation en attendant l’éolien. (Marmagne).
6- Réfrigérateur Libherr chez Darty avec mode Sabbat. Cliquez sur l’image pour l'agrandir .