De prochaines élections auront lieu le 9 juin prochain. Certains électeurs voteront, ou sont tentés de voter, pour le Rassemblement National. Ces quelques lignes sont destinées à les informer sur la vraie nature de ce parti.
Le Front National, rebaptisé Rassemblement national le 1er juin 2018, fut créé en octobre 1972 lors d'une réunion privée avec environ 70 personnes à la salle des Horticulteurs à Paris, par un certain nombre de personnages dont l’histoire est connue. Anciens collaborationnistes proches de Déat ou Doriot, anciens membres de la Waffen SS, ex-membres de l’OAS (Organisation Armée Secrète, coupable d'attentats mortels en Algérie et en France), néofascistes de toutes variétés, et autres négationnistes. Président : Jean-Marie Le Pen.
Cette création est l’initiative d’un groupuscule fasciste nommé Ordre nouveau qui voulait utiliser Jean-Marie Le Pen (un ancien député élu lors de la vague poujadiste de 1956) pour donner une image plus respectable aux groupes ultra-nationalistes et racistes de l’extrême droite. Jean-Marie Le Pen, était certes une figure très à droite mais était plus jeune et paraissait moins ancré dans le fascisme français et les réseaux des nostalgiques de l’Allemagne nazie.
Parmi les membres fondateurs de 1972 : Pierre Bousquet engagé dans la Waffen-SS. François Brigneau, membre de la Milice. André Dufraisse, membre de la Légion des Volontaires français contre le Bolchévisme engagé sur le front de l’est. Roland Gaucher qui trouvait les lois antisémites de Vichy insuffisantes (le 22 avril 1944, il demande au régime de Vichy de dresser des listes d'otages et des poteaux d'exécution). Léon Gaultier, chroniqueur à Radio Vichy co-fondateur de la Milice (crée avec Jean-Marie Le Pen la maison d'éditions SERP qui édite des discours de: Joseph Goebbels ou Pierre Laval, et des disques de chants nazis). Pierre Gérard, antisémite, fonctionnaire sous Pétain condamné à l’indignité nationale à vie en 1949. Paul Malaguti, collabo, trésorier du Front national pour l’Algérie française (FNAF) dirigé par Le Pen. En janvier 1972 à Vienne, Marine Le Pen rencontrait Heinz-Christian Strache, chef du Parti néo-nazi autrichien (FPÖ) lors d'un bal pangermaniste, avec d'autres dirigeants de l'extrême droite européenne.
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