"Il y a des questions légitimes à
poser sur la gestion du coronavirus, il y a des questions auxquelles
nous n’avons toujours pas de réponse, et il est absolument essentiel de
pouvoir les poser, sinon on nourrit l’idée qu’il y aurait des choses à
cacher” [Natacha Polony]
Le documentaire de Pierre Barnérias (journaliste et cinéaste) sur les dessous du traitement officiel de l’épidémie du coronavirus est sorti le 11 novembre. Et ce film choc fait du bruit... puisqu'il détaille avec de nombreux documents, témoignages et analyses la situation que nous vivons. C’est probablement à cause de sa franchise sans concession que les autorités et les médias critiquent ou censurent le film avec acharnement.
Avec une brochette d'invités prestigieux, le documentaire ambitionne de passer en revue tout les éléments de la crise que nous vivons. Sans fard et sans détours, Hold up plonge au cœur des décisions qui organisent ce désastre sanitaire du début du siècle. Certaines questions restent encore ouvertes et certains avis exprimés sont encore à débattre, mais les spectateurs devraient être sensibles au travail de Pierre Barnérias malgré l’abondance et la longueur de son documentaire.
L’épidémie a donné lieu à des échanges contradictoires entre médecins, spécialistes, professeurs, hommes politiques et experts, le tout orchestré et alimenté par les médias. On a vu bien des résistants à cette avalanche de nouvelles : Douste-Blazy, Montagnier, Michel, Perronne, Toussaint, Raoult, des associations de médecins, des journaux du web, etc. On n'a sans doute pas fini d’en faire le tri, comme on n’a pas fini de faire le tri des déclarations officielles contradictoires et des conflits d'intérêt… Incontestablement, Hold-up interpelle, suscite des questions et une forte envie d’en savoir plus et de vérifier ce qui est exposé.
Certains se disent ébranlés par l’énormité de la charge du documentaire, expriment leurs doutes, essaient l’explication, la nuance, la raison, ou “non, ça n’est quand même pas possible à ce point”. Mais la question n’est pas de savoir si c’est possible ou non, écrit Pierrick Tillet dans son Blog du Yéti, la question est de savoir si les déclarations des divers intervenants du film – volontaires (Perronne, Toubiana, Henrion-Caude…) ou à l’insu de leur plein gré (Dr Fauci, Bill Gates, Attali…) – sont des faux ou non. Et la réponse est non. Par contre, on peut discuter des interprétations tirées par le réalisateur des différents propos rassemblés, ces propos sont bien là dans toute leur crudité, terribles, parfois explosifs. Mais, et c’est sans doute regrettable, les interprétations parfois discutables de l’auteur sont là, elles aussi.
Voila pourquoi à peine sorti, le film est qualifié de complotiste par certains… On se croirait revenus à une campagne orchestrée datant de la guerre froide, le complotisme a remplacé les rouges comme insulte. Mais qu’est-ce que ce complotisme, sinon un mot inventé pour étouffer la contradiction et ne pas répondre aux arguments qui dérangent. Pourtant, l’État a besoin d’être aiguillonné par la critique pour le conduire à corriger ses erreurs. Et les sujets ne manquent pas !
Ignorer ce documentaire imparfait reviendrait à renoncer à son libre arbitre. C’est donc le moment de vous faire une opinion en regardant Hold up.
Et ne tardez pas, après Facebook et Vimeo, il sera peut-être censuré par Youtube aussi….
> “Complotiste”, l’injure suprême, la fatwa qui permet de prétendre que le virus du "complotisme" est plus dangereux que le Covid. Celle que l’on jette à la face de tous ceux qui s’opposent aux pouvoirs en place, s’interrogent sur leurs intentions et sur la nature de leurs actes. Ce qui se passe aujourd’hui autour du documentaire "Hold-up" est l’illustration du danger que nous courons, c’est bien la contestation sociale et politique que l’on entend faire taire". Je vous suggère de lire l’article de maître Régis de Castelnau dans “Vu du Droit”. >>> Lien.
> Société de production indépendante créée en 2011, Tprod s’appuie sur une longue expérience antérieure à sa création dans la réalisation de magazines et de documentaires pour la Télévision et le Cinéma. Tprod a l’ambition de faire de l’information positive. Pour cela, Tprod souhaite revenir aux sources de l’audiovisuel, à sa vocation première : proposer un autre regard sur le monde, sur les évènements qui l’agitent et sur les êtres qui le peuplent.
Et si ce film a pu voir le jour, c’est grâce à une importante mobilisation des internautes qui l’ont financé à hauteur de 300 000 euros (chiffre au 13 novembre), et continuent de le faire. Participation sur Tipee >>> Lien.