Élections Cantonales 2011 dans le canton d'Henrichemont. Résultats du premier tour.
Nombre d'électeurs inscrits : 2793
Abstentions : 622 (43 %)
Votants 1582 : (57 %)
Nombre de suffrages exprimés 1555 : (54.84%).
> Jean-Claude MORIN. UMP-Divers droite. 776 voix (49,90 %)
Jean-Claude Morin est nettement en tête, à un cheveu de l'élection dès le premier tour (!), mais en régression sur l'addition des voix de droite en 2004, où les candidats de droite totalisaient 993 voix (49,94 %). Pourtant, il aurait pu espérer à juste titre un bonus dû à ses résultats comme maire d'Henrichemont.
> Jean-François TURPAULT. Parti socialiste. 300 voix (19,29 %).
En progrès sensible sur 2004, le candidat socialiste obtenait alors 249 voix (13 %)
> Monique BERAUD. Front national. 205 voix (13,18 %)
En progression sur 2004 où le Front national enregistrait 182 voix et 9,51 % des suffrages.
> Gérard CLAVIER. Cher terre de gauche. 171 voix (11 %).
Moins de voix que le candidat PC en 2004 : 194 voix et 10,14 % des suffrages. Sans doute au bénéfice d'un "vote utile" à gauche en faveur de Jean-François Turpault.
> Philippe REDOIS. Europe écologie-Les verts. 103 voix (6,62 %)
Le candidat écologiste Roger Ledoux faisait nettement mieux en 2004, avec 139 voix (7,26 %)
> Blancs et nuls 17 (1,20%)
Au premier tour, Jean-Claude Morin porte efficacement les couleurs de l'UMP dans le canton et obtient un bon résultat : il ne s'en faut que de quatre voix pour qu'il soit élu dès le premier tour ! Mais le canton d'Henrichemont n'échappe pas à la tendance nationale qui voit une progression du vote socialiste et un affaiblissement du vote UMP au profit du Front National.
Avec 43,36 % l'abstention est moins forte dans notre canton que dans le reste du département (54,53 %), et inférieure à la moyenne nationale, qui est de 55,20 %. La comparaison avec l'élection de 2004 est intéressante, on comptait dans le canton 1978 votants (396 de plus qu'en 2011) mais 815 abstentions, soit 193 de plus que cette année !
Enfin, il faut remarquer qu'en 2004, il y avait onze candidats pour le siège de Conseiller général. À cause du changement de règlement de l'élection, ils n'étaient plus que cinq cette année.