Antoine a eu un accrochage avec la voiture que son père lui a prêtée. Il ne se rappelle pas bien comment c’est arrivé ; mais il a raconté tout ce dont il se souvient.
Tout risque de confusion peut être évité en se souvenant de la règle simple qui régit l’emploi de ces deux pronoms relatifs lorsqu’ils sont compléments d’objet :
> Dont, pronom relatif, a une fonction complément du nom. Il correspond à un complément introduit par “de” (complément d’objet indirect).
Ainsi, avoir besoin de, se soucier de, se réjouir de, se souvenir de, s’occuper de, rêver de, parler de… entraînent l’emploi de “dont” comme leur complément dans la proposition subordonnée relative :
Le roman dont je suis l’auteur est dans la bibliothèque.
Je regarde l’arbre dont tu parles depuis une heure (tu parles de l’arbre).
Les registres dont vous avez besoin ne sont pas ici.
Les événements dont je me souviens le mieux sont les plus heureux ;
Voici le dossier dont vous vous occuperez.
Je m’intéresse au peintre dont vous m’avez parlé.
> Que, pronom relatif, a une fonction complément d’objet. Il correspond à un complément non introduit par une préposition (complément d’objet direct).
Les fromages que je regarde (je regarde les fromages).
Les registres que vous cherchez ne sont pas ici.
Les événements que je me rappelle le mieux sont les plus heureux.
Voici le dossier que vous étudierez.
Je m’intéresse au peintre que vous avez cité.
Remarque 1 : La place que cet athlète rêve d’obtenir est la première. ( que est complément d’objet direct de obtenir et non pas de rêver de).
Remarque 2 : C’est de lui que je parle. C'est lui dont je parle. “Dont” équivalent à “de qui”, la formulation “c’est de lui dont je parle” est mauvaise, elle est redondante.
> Merci à l’Association “Défense et promotion de la langue française – délégation du Cher”.
DLF18 Les Thébaults 18510 Menetou Salon. 06 17 29 12 70. Courriel : dlf18@hotmail.fr Site Internet http://www.langue-francaise-cher.fr/