L’auteur des aventures policières de Quim Vargas a du tomber tout petit dans le bain où Frédéric Dard, Pierre Dac et Furax ont fait trempette. Sherlock Holmes, Marlowe, Maigret et Hercule Poirot peuvent aller se rhabiller, ils sont trop sérieux, voire tristes. Et puis, le bureau du détective privé Quim Vargas se trouve près de la place des Quatre Piliers dans une petite rue tortueuse de la bonne vieille ville de Bourges, ça crée des affinités. Au garage la citron de Simenon, la Buick de Marlowe et l’Orient Express d’Agatha Christie ! Le polar local a débarqué !
Une blonde incendiaire habillée comme qui n’a pas peur d’attraper un rhume de cerveau, un petit chemisier blanc tendu comme une arbalète. Un cadavre dont les morceaux s’étalent en vitrine, rue des Longs Boyaux à Bourges. Le commissaire Lapoudre (qui ne l’a pas inventée) qui conclut à un suicide. Les événements se précipitent. Quim Vargas, assisté de sa secrétaire Brenda Lee et du grand Léon, devra démêler une incroyable histoire et mener à son corps défendant une enquête pleine de gnons et de rebondissements. Il apprendra à ses dépens que la sieste, comme la nature, a horreur du vide. Un roman à l’extrême opposé du sérieux, entièrement brindezingue et incongru. Le style ironique, les calembours, l’inventivité, la loufoquerie à chaque paragraphe de ce roman abracadabrant font de Quim Vargas un auteur de romans policiers original et prometteur.
Bref un polar à part.
Mais comme le dit l’auteur, si ça ne vous plait pas, vous pouvez vous en battre les rouleaux en attendant l’printemps, vous en taper l’œil avec un tibia de langouste, vous en tamponner le coquillard avec une patte de coléoptère panée, ou suspendre le bouquin au clou de la maison des roses….
Après avoir achevé deux romans des enquêtes de Quim Vargas, l’auteur continue d’écrire ; déjà d’autres manuscrits sont en route. Les gars, on en a pour quelques années d’aventures frappadingues avec Vargas ….si les chieuves enragées ne le mangent pas avant.
> Quim Vargas. La Mégère portait des gants Mapa. Un livre broché de 192 pages. Best Seller éditions. Prix 6,90 euros.
Du même auteur : “Chromes et châtiments” chez Best Seller éditions.