Dans sa conférence sur l’eau, l’Association de veille environnementale du Cher présente la carte des zones vulnérables aux nitrates établie par le Bassin Loire-Bretagne, et actualisée en 2015. (Publié par DREAL Centre).
Dans le but d’éviter une condamnation par les instances Européennes, la France a du établir une nouvelle carte des zones vulnérables aux nitrates.
Au vu de cette carte, on constate que tout le département du Cher est concerné. En effet, si l’on rétablit les faits, on constate que quatre-vingt trois (83) communes auraient du être ajoutées à la zone vulnérable, alors que seulement vingt-cinq (25) communes l’ont été, précise l’AVEC.
Pourquoi ? En février 2015, cédant au lobby agricole, Ségolène Royal a annoncé que ce sont les limites de bassins versants qui seront prises en compte plutôt que les limites communales. Un bassin versant est un espace géographique dans lequel toutes les eaux de pluie ou de ruissellement s’écoulent dans la même direction et se rejoignent pour former un cours d’eau ou un lac.
Ce changement de méthode qui n’est qu’un tour de passe-passe, permet d’atténuer l’annonce, à la grande satisfaction de la FNSEA. “Cela va dans le bons sens” estime Eric Thirouin, président de la commission environnement de la FNSEA (Cité par Actu-Environnement du 16/02/2015). Voir la légende et les zones colorées sur la carte.
Donc, l’annonce de l’extension des zones vulnérables est plus limitée que prévu à cause des pressions du lobby agricole, observe l’AVEC. Mais cela ne change rien au fait, c’est tout notre département qui est touché.