Pour son premier spectacle en solo, Guillaume Ledoux nous avait invités à partager quelques soirées conviviales dans le cadre intime du Petit théâtre Saint Bonnet (qu'on se rassure tout de suite le groupe Blankass continue). Guillaume nous a offert des chansons nouvelles, quelques reprises, des interprétations d'autres auteurs ("la gamberge" de Jean Yanne), et la participation d'invités surprise. Joli programme. On a pu apprécier la palette des talents de Guillaume Ledoux qui interprète en se donnant sans compter, tantôt rock and roll, tantôt tendre, toujours d'une sincérité totale. Ses chansons sont des histoires de gens simples, un hommage à Souchon, des colères (en faveur des sans papiers ou contre la menace d'expulsion de Zolboot, enfant sourd-muet de Mongolie soigné à Bourges), des histoires d'amour, ou le désenchantement d'un homme de trente huit ans. Un homme de trente huit ans qui aurait conservé intacte la fraîcheur de l'adolescence...tout un programme.
Homme de scène aguerri par une vingtaine d'années de carrière, Guillaume Ledoux sait créer des mélodies qui s'imposent à l'oreille et tisser rapidement un lien avec le public. La magie opère, on est touchés par la sensibilité de cet artiste chaleureux, la salle multiplie les rappels.
Ce soir là, il avait invité Sylvain Picot, chanté une toute nouvelle chanson accompagné par Franck Ciup (qui a créé la musique) et son piano volubile. Un autre soir c'était Axel Bauer, ou encore Alain Meillant, co-fondateur du Printemps de Bourges.
Guillaume Ledoux a formé en 1990, en compagnie de son frère Johan, le groupe Blankass. Succès après succès, des tubes comme "la couleur des blés", ou "la croisée", et un millier de concerts, les Blankass ont créé cinq albums, avec près de 400 000 exemplaires vendus. Très attendu par son public, le groupe, reprendra du service avec une tournée en 2011. Et peut être un jour, enfin, au Printemps de Bourges ?
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