Dans Le Berry du 29 décembre, Arnaud Pasquier fait le compte-rendu de la cérémonie de départ de la Préfète du Cher, Marie-Christine Dokhélar, qui s’est tenue la veille dans la salle du Duc Jean.
Dans le dernier paragraphe de l’article le journaliste rapporte les paroles de la Préfète en ces mots : Enfin, dossier sensible s’il en est, la MCB. “L’État a toujours la volonté affirmée d’une nouvelle Maison de la Culture à Bourges. C’est une nécessité pour la ville. Une rénovation de l’ancienne est plus coûteuse et moins adaptée”.
D’où la Préfète sort-elle cette affirmation ? A-t-elle un dossier dans ses tiroirs ? Si c’est le cas, qu’elle publie ses chiffres ! Et pourquoi le journaliste ne les lui a-t-il pas demandés ?
Si Marie-Christine Dokhélar a bien dit cela, on reste pantois devant la légèreté avec laquelle des cadres de l’État et certains élus affirment aux citoyens des choses non vérifiées. Une légèreté à rapprocher de l’attitude de Pascal Blanc qui malgré l’évidence a refusé de rouvrir le dossier d’étude de la MCB et a claqué la porte à la fin de la rencontre avec Christian Gimonet et les représentants de Luttes Séraucourt sans donner les raisons de son refus. Cette réunion s’est tenue le 10 novembre 2015.
Bref, si la Préfète n'a pas prononcé ces paroles qu'elle démente !
En effet, on est dans le doute, car un témoin sérieux présent à la cérémonie déclare n’avoir entendu que : “il y a également le dossier de la maison de la culture sur lequel il reste tant à faire.” Alors, vrai ou faux ? Le Berry et Arnaud Pasquier ont-ils inventé une partie de la déclaration de madame Dokhélar ?
Rappelons qu’il n'existe actuellement que deux projets chiffrés : a/celui de la MCB2 (36 millions d’euros, plus le coût de la réfection du site historique -total 50 millions environ), b/celui de Gimonet sur le site historique (30 millions d’euros). Ces chiffres sont publics, ils ont été portés à la connaissance des berruyers par les médias et lors de la récente exposition de Luttes Séraucourt en centre ville (du 12 novembre au 5 décembre 2015).
La raison voudrait que devant les arguments chiffrés et le projet alternatif présentés par Christian Gimonet et Luttes Séraucourt, on remette l’étude en chantier et qu’un chiffrage objectif soit établi de façon contradictoire et publique.
S’ils sont vrais, les mots de la Préfète, qui s’ajoutent à l’attitude obstinée de Pascal Blanc, sont incompréhensibles. Ou bien Le Berry n’est pas un journal sérieux…. On attend la suite avec intérêt.
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