Une belle après midi de juillet ensoleillée (oui, il y en a eu), une douce température, un gazon bien vert, la buvette et les grillades.... Quoi de mieux pour les quarante quatre participants de ce concours de bordé organisé par l'Amicale des pompiers ? Vingt-deux équipes de deux tireurs étaient en compétition sur onze terrains en contrebas du plan d'eau et du château, pour le concours de ce dimanche 24 juillet à la Chapelle d'Angillon.
Si vous faites partie de ceux pour qui le bordé est un mystère, voici un résumé rapide du jeu que pratiquaient nos ancêtres forestiers, charbonniers et autres travailleurs des bois. Pour plus de détails, se reporter à gilblog "Connaissez vous le bordé ? "
Deux piquets sont plantés à onze mètres l'un de l'autre et délimitent la longueur du terrain, dont la largeur est de six mètres. Les joueurs sont munis de deux bordés (bâtons) qu'ils doivent lancer à tour de rôle pour les placer au plus prêt du piquet, ou tirer sur le bordé d'un adversaire pour le déloger... Les bordés sont des morceaux de charbonnette dont la section ne peut être inférieure à trois centimètres et demi, ni excéder sept centimètres. La longueur du bordé ne peut dépasser soixante dix centimètres. Le concours se déroule comme un concours de pétanque. La partie réunit pour commencer quatre joueurs qui s'affrontent en doublettes. Les joueurs participant au concours font quatre parties de quinze points qui sont suivies d'éliminatoires jusqu'à la finale et à la désignation de la doublette victorieuse.
Pratiquer le bordé est tout simple, j'ai fait l'installation dans mon jardin. Mais photographier une partie et les lanceurs est un exercice difficile, car le bordé a tendance à sortir du cadre avant qu'on ait pu dire ouf. Et puis, mieux vaut se placer à l'écart et garder de bonnes distances avec le terrain de jeu. En vertu du principe de précaution....
> Lire dans gilblog "Connaissez vous le bordé ? "
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