Au hasard d’une promenade sur l’ancien site historique justement dénommé “Avaricum” je fus interpellé par le changement de société qui désormais s’impose à nos yeux !. A savoir, le rapide recul de la langue de Rabelais au profit d’un anglicisme du plus mauvais aloi. C’est ainsi que je passai devant ce qui fut dans un proche passé ce que l’on appelait une boulangerie. Je passai donc, disais-je, devant une boutique à pain dénommée “Louis French Bakery” : avec une telle enseigne, moderne et mondialiste à la fois, et à la vue des superbes miches exposées, je me dis que tout ceci était prometteur. Je fis donc l’acquisition sur le champ d’un sandwich “jambon beurre à la Française” excellent au demeurant.
Tout à la dégustation de l’objet de mon désir et tout en marchant dans le centre commercial, je tombai pile devant une enseigne intitulée “Dépil Tech”. Que diable pouvait bien proposer ce magasin ? Je me souviens bien de ma vieille voisine, fermière de son état, qui lorsqu’elle déplaçait son tas de bois, me disait qu’elle le dépilait, mais là, mystère, aucun stère de bois à l’horizon ? N’ayant pas de réponse immédiate, j’interrogeai mon “I Pad” et je vis sur la page d’accueil du site une superbe jeune femme, assise dans une pause lascive au creux d’un fauteuil revêtu de cuir blanc (ou skaï), cuisses nues et entrouvertes, tenant au creux de ce nid douillet, une magnifique petite chatte blanche; sur cette image est inscrit le slogan suivant : “Minette qui pousse n’amasse pas mousse”… A vrai dire, n’ayant pas bien compris le message, je pris donc l’option d’entrer afin de me renseigner. Devant mon ignorance et mes interrogations de génération “has been”, la belle jeune femme au fauteuil me proposa de m’affranchir, dit-elle. Rendez-vous fut pris. J’en saurai donc plus la semaine prochaine après être passé sous “la lumière pulsée” et avoir subi le “Derm Light”. J’enregistrerai donc mes impressions pour vous en “live”, au “Nagra” numérique.
Poursuivant ma déambulation, je me trouvai face à la boutique “Foot Locker”, et, comme mes chaussures de randonnée étaient quelque peu fatiguées par les pistes escarpées de mon précédent reportage, je me fis conseiller pour l’achat d’un belle paire de chaussures “mode jeune”. Rapidement, je portai mon dévolu sur une paire de “Sculpted midsole with integrated signature EQT three stripes” et, à l’usage, je ne peux que conseiller ce modèle tant pour le confort procuré que pour sa qualité d’exécution.
Comme une mauvaise bise me frisait les oreilles, je me mis en quête d’une veste à capuche, car mes reportages sous les tropiques m’avaient fait oublier que l’hiver est quelquefois frisquet à Bourges ! Je rentrai donc chez “Superdry”, mais hélas après plusieurs essais, je n’ai jamais pu me déterminer catégoriquement entre “L’ultimate Snow Service” et la “Snow Windbomber” ! Question confort sans doute ? Je jetai coup d’œil chez “One step “ et “New Yorker”, mais là, pas de style randonneur /baroudeur… Bon, je vais devoir m’habituer au froid !...
Un peu fatigué je me décidai de me détendre un peu en dégustant un “smoothie” chez “Holly’s Diner”, dont le décor est inspiré par “Googie Style” à la fois est beau et rassurant.
> J’avoue que c’est un peu par hasard que je suis tombé sur un article du Berry Républicain en date du 11 janvier 2017 expliquant l’organigramme complexe relatif à la gestion de ce centre commercial. J’ai appris ainsi que l’ensemble est tombé dans l’escarcelle d’une banque allemande, la “Deutsche Asset Management” qui protège les capitaux grâce à une localisation “Prime” comme l’indique Cedric Dujardin de “Head of Real Estate France et Belux” de Chez “Deutsche AM”. Heureusement, car en fait si le propriétaire du centre commercial a changé, le gestionnaire, lui, reste le même, c’est donc toujours “Urbi et Orbi”, filiale de “Property Management” de Sogeprom, qui garde la main sur la gestion. Tout devient donc limpide dans ma tête après cet éclairage… Heureusement, car une céphalée tenace commence à me torturer sérieusement les méninges.
Il me reste maintenant à investiguer sur un point qui me semble important voire capital : “Urbi et Orbi” est-il une antenne de financement opaque de la banque Vaticane ? Je profiterai de mon prochain voyage à Rome et à Catania (en Sicile), pour en apprendre plus auprès de mon parrain, qui est administrateur chez Cosa Nostra.
> Alain Broglio pour la Délégation Générale à la langue française et aux langues de France et en exclusivité pour gilblog.
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