J’aurais pu intituler le récit de cette mésaventure personnelle : ”quand Facebook censure et fait des tracasseries et quand les contrôleurs de vérité se mélangent les crayons à propos de la chloroquine”, mais c'était trop long. Ce sera donc : Facebook, chloroquine, censure et inquisition.
Le 16 juillet 2020 j’ai publié une page dans gilblog, mon blog de clocher berrichon (qui existe depuis 2006). Cette page, inspirée de l’actualité était intitulée ”L’hydroxychloroquine réautorisée en douce par Castex”. La rédaction en avait été un peu laborieuse, car une partie de l’information source, un article du docteur Gérard Maudrux pour Le Quotidien du médecin, était l’analyse et le démêlage d’une succession de textes et d’alinéas parus au Journal Officiel.
Puis, j’ai annoncé la parution de ma page dans Facebook à l’attention de mes lecteurs, ainsi que je le fais d’habitude.
Mais, le 22 juillet, après avoir supprimé ma page sans m’en avertir au préalable, Facebook m’avise que : ”des médias de vérification indépendants ont trouvé une fausse information dans votre page”. Si les contrôleurs de Facebook avaient bien surveillé ce que je publiais (au moyen d’algorithmes ?), par la suite ils n’ont tenu aucun compte de mes protestations et ne m’ont adressé aucune réponse.
Ma page sur l'abrogation du décret a été supprimée par Facebook sur l'avis d'un "média de vérification indépendant” (AFP factuel) qui disait ”Non, l'hydroxychloroquine n’a pas été "réautorisée en douce par le gouvernement Castex”, c'est faux affirmait cet ”expert" (en l’occurence une journaliste de AFP factuel).
Mais l'expert anti fake news, venait de produire une fausse nouvelle !
Car le 23 juillet, un autre expert (Check News.fr du journal Libération) dit : non ce n'est pas faux ! …Et ma page Facebook est rétablie et devient à nouveau visible pour les lecteurs.
En effet, écrit Check News, l’arrêté du 10 juillet, dans son article 36, abroge l’intégralité de l’arrêté du 23 mars. Cette lecture est confirmée par la Direction Générale de la Santé (DGS). En effet, ”cette prescription fait retour au droit commun”, dit la DGS. L’hydroxychloroquine peut donc être prescrite dans le cadre de son autorisation de mise sur le marché (AMM), c’est-à-dire en respectant ses indications habituelles (comme pour le lupus érythémateux, la polyarthrite rhumatoïde…). Ou alors être prescrite hors AMM, ”sous la responsabilité du médecin au vu des données acquises de la science”, (qui, à ce stade, ne font apparaître aucun bénéfice de ce traitement contre le Covid-19)”, ajoute la Direction Générale de la Santé (qui décidément ne trouve aucun mérite au traitement pratiqué par le professeur Raoult).
L’analyse du docteur Maudrux est donc juste, je n’ai pas publié de fausse nouvelle, je n’ai pas enfreint le règlement de Facebook en matière de propagation de ”fake news”. Ouf !
Mais Facebook s’est couvert de ridicule et a révélé (une fois de plus) un visage inquiétant. Et depuis le jour où ma page a été rétablie je n’ai reçu aucune excuse.....
Et si on laissait les citoyens se faire une opinion librement, par eux mêmes ?
Nous sommes au 21° siècle et n’avons pas besoin d’être tenus en laisse.
Il est temps d'abroger ces méthodes de censure et d'inquisition, contraires à la Constitution de la République, et de soumettre Facebook au droit commun…
> Sources.
Le Quotidien du médecin. La prescription d’hydroxychloroquine élargie . >>> Lien.
France Soir. Les médecins peuvent-ils prescrire le Plaquenil ? Maître Krikorian répond. >>> Lien.
Check News. Covid-19 : la délivrance d'hydroxychloroquine est-elle de nouveau autorisée ? >>> Lien.
AFP Factuel. Non, l'hydroxychloroquine n’a pas été "réautorisée en douce par le gouvernement Castex”. >>> Lien.
Gilblog. La chloroquine réautorisée en douce par Castex ? >>> Lien.