On nous incite à un comportement écologique en achetant (très cher) les nouvelles ampoules à économies d’énergie...
Petit résumé technique. Ces ampoules fonctionnent comme les tubes fluorescents : une décharge électrique provoque la collision d’électrons avec des ions de vapeur de mercure, cette collision produit un rayonnement ultraviolet par excitation des atomes de mercure. L’innovation consiste dans la présence d’un circuit électronique comprenant un starter et un transformateur (le ballast). Le ballast électronique émet des champs magnétiques de basses fréquences entre 50 et 500 Hz ainsi que des hautes fréquences entre 20 et 60 kHz, destinées à corriger le défaut de cette technologie, qui sans cette correction diffuserait une lumière papillotante fort désagréable. L'ampoule à économies d’énergie est une petite usine, en somme.
> Mais, après la récente mise sur le marché de ce nouveau produit (devenu unique, donc obligatoire), il apparaît que les nouvelles ampoules ne sont pas toutes au niveau de qualité et de fiabilité qui étaient annoncés. Leur durée de vie est souvent très courte, elles "claquent" si elles sont placées dans un couloir, un escalier ou une pièce où l'on allume et on éteint souvent. Et là, elles n'atteignent pas la durée de vie promise, qui était de 6 000 à 10 000 heures (contre 1 000 heures pour les ampoules classiques). Mauvais rapport qualité-prix.
Et puis, elles contiennent du mercure à l'état gazeux et émettent de puissants champs électromagnétiques. Elles coûtent quatre fois plus cher que les ampoules classiques, et la lumière produite est laide. Elles ne protègent pas du mercure en tous cas, (et dire qu'on nous a fait jeter nos vieux thermomètres pour des raisons de sécurité) ! On nous dit que c'est ce qu'il faut acheter parce qu’elles protègent la planète et durent plus longtemps que les ampoules à incandescence.
Du mercure à l’état gazeux, des émissions de champs magnétiques et de radio fréquences. Un peu inquiétant, tout ça.
Oui, inquiétant en effet. Une étude menée par la Commission de la sécurité des consommateurs (CSC) met en lumière (!) trois problèmes majeurs :
Ces lampes contiennent du mercure, indispensable à leur fonctionnement. En cas de casse, les taux du mercure ainsi libéré ont de quoi inquiéter. Un test de l'Office allemand de l'Environnement publié début décembre 2010 a conclu que le seuil légalement toléré de 0,35 microgrammes de mercure par mètre cube pouvait être multiplié par vingt immédiatement après le bris d'une telle ampoule. Le rapport souligne le danger que peut représenter le bris accidentel d'ampoules à basse consommation contenant du mercure, notamment pour la santé des femmes enceintes et les enfants.
Elles émettent des ondes électromagnétiques assez importantes pour perturber, par exemple, les appareils auditifs ou parasiter les pacemakers (voire pire).
Enfin à l’image des téléphones portables et des fours à micro-ondes les émissions d’ondes peuvent entraîner réchauffement et céphalées chez les individus trop proches de la source lumineuse. Il ne faut pas s'en approcher à moins de trente centimètres.
Et comment traiter ces déchets et ces gaz ?
> Les technocrates de Bruxelles, les gogos du Grenelle de l'environnement et des tas de braves gens ont été une fois de plus abusés par des commerçants qui ont su leur vendre un nouveau produit : la baisse du CO2 ! Le green washing avec une grande lessiveuse ! En somme des lubies qui profitent aux lobbies...
On ferme les dernières usines d'ampoules "classiques" en Europe (et on licencie), pour importer de Chine, pour l'essentiel, des ampoules au mercure qui ne respectent pas les normes européennes, sont dangereuses pour la santé, et n'ont pas la durée de vie annoncée !
Ce qui revient à se moquer du citoyen et voler le consommateur (rassurez vous, c'est le même).
Ceux qui nous imposent ces produits ne pensent qu'au profit et se fichent de notre santé. Ceux qui les autorisent sont, ou bien des incompétents, ou bien trop réceptifs au lobby des fabricants d'ampoules.
N'oubliez pas, Mercure est aussi le dieu des affaires... et des voleurs !
> Sources : Google, tapez ampoules basse consommation, ou ampoules au mercure, vous trouverez des pages et des pages d'informations.
> Je vous suggère de regarder cette petite video à la fois historique, rétro, et tellement instructive que m'a signalé un sympathique lecteur : http://www.youtube.com/watch?v=YCQ8ypBJKoU
> Information complémentaire.
Selon le code de l’environnement, "toute personne qui produit ou détient des déchets dans des conditions de nature à produire des effets nocifs sur le sol, la flore et la faune, à dégrader les sites ou les paysages, à polluer l'air ou les eaux, à engendrer des bruits et des odeurs et, d'une façon générale, à porter atteinte à la santé de l'homme et à l'environnement, est tenue d'en assurer ou d'en faire assurer une élimination conforme." (Livre V, Titre IV, Déchets). Actuellement, c'est nous qui allons à la déchèterie, pas ceux qui produisent les ampoules toxiques.