> Arrivée du défilé costumé place Henri IV.
Henrichemont. 8 mai oblige, la fête de Sully a commencé par la cérémonie de la commémoration de la victoire des armées alliées sur le nazisme en 1945. Sully, un brave entre les braves et grand serviteur de la France aurait approuvé le choix de la date ! La fête s'est poursuivie sportivement avec une course cycliste, les stands de la place Henri IV et place de la mairie, et la visite de nouvelle mairie réaménagée, accueillante, toute fraîche, toute neuve.
> Manège sur la place Henri IV.
Le soir, elle s'est prolongée en beauté avec un très joli concert dans l'église Saint Laurent pleine à craquer, avec la "Chorale féminine de Boisbelle", l'ensemble "Flûte et cordes", et le "Choeur D Chesnay" (venu du Chesnay dans les Yvelines, pour participer à la fête).
> Duo symbolique, à Choeur D Chesnay.
Une belle soirée où les voix, les harmonies et les rythmes se sont conjugués pour emplir l'église d'un beau décor sonore. Je trouve que le chant choral, outre sa beauté, est un joli symbole de ce que les humains peuvent faire en réunissant leurs talents, leur enthousiasme et leur travail au service d'une oeuvre commune. Et, détail qui ne trompe pas, ça se voyait sur les visages des choristes. Les deux choeurs ont terminé en beauté en chantant ensemble et avec enthousiasme un chant Zoulou : Si ya hamba. Les fleurs ont suivi, des bouquets pour les deux chefs de choeur, Sylvie Montavon et Georges Mbaah, et à Mariette Freudenthiel pour le quatuor à flûte et cordes.
> Après les chants, des fleurs pour Sylvie Montavon et Mariette Freudenthiel.
Le lendemain (dimanche 9 mai) les stands et les manèges étaient toujours là, et le banquet sous chapiteau a fait salle comble ! De nombreuses henrichemontaises et de nombreux henrichemontais et leurs enfants, arboraient fièrement leurs costumes historiques.
Le conseil municipal avait montré l'exemple, les conseillères étaient en longues robes décorées et brodées, le maire et les conseillers municipaux étaient reconnaissables grâce à leurs barbes et leurs costumes d'époque (pas besoin de badges).
> Le signal du départ est donné par Michel Gamet, maire adjoint, en grande tenue.
Pas de doute, les ateliers de couture ont fourni un un important et remarquable travail.
Quinze heures, signal du départ du défilé costumé et en musique dans les rues.
Chevaux piaffants, chapeaux, vielles, tambour et cornemuses, robes, tuniques, hallebardes, épées, fourches, chausses, parures, dentelles, chemises paysannes, rien ne manquait.
> "Ma chère, je vais vous donner ma recette de poule au pot, je la tiens de la soeur du cuisinier du roi..."
Puis la fête a déroulé son programme avec les danses et les animations musicales, les jeux, les balades sur les poneys, les démonstrations d'escrime. Tout ce qu'il faut pour une fête réussie.
> Le téléphone n'est pas d'époque, mais le costume p'têt ben qu'oui.
On entendait dire parfois que Henrichemont était un gros village endormi où rien ne se passait. Eh bien, le feu couvait sous la cendre... Le retard est maintenant rattrapé, les henrichemontais ont montré leur dynamisme, leur talent à oeuvrer ensemble, et leur sens de la fête.
... Le grand Sully serait fier de ses enfants.
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