Pâques étant tout proche, cette page est une chronique de circonstance. Après cette lecture vous serez armés de pied en cap pour affronter ces petites singularités de la langue française. En tous cas, voici de quoi rafraîchir vos connaissances…
Pâques.
Le mot “Pâques” désigne une fête annuelle de la religion chrétienne. Il s’écrit avec un “s”, s’emploie sans article et prend une majuscule.
Il est masculin singulier, s’il n’est pas accompagné d’un adjectif : J’irai vous voir quand Pâques sera venu - Pâques est tard cette année.
Il est féminin pluriel s’il est accompagné d’un adjectif : Je vous souhaite de joyeuses Pâques - Nous nous reverrons à Pâques fleuries.
À noter toutefois que dans les Églises orientales, le mot “Pâque”, féminin singulier, s’écrit sans “s”, s’emploie avec l’article et prend une majuscule : La Pâque russe - La Pâque grecque - La Pâque copte.
Le mot “pâque”, féminin singulier, employé avec l’article et prenant une minuscule, désigne une fête annuelle de la religion juive : Manger la pâque - Immoler la pâque..
En fleur et en fleurs.
“En fleur”, au singulier, s’emploie lorsqu’il s’agit de fleurs d’une même espèce :
Au mois d’avril, les cerisiers étaient en fleur.
“En fleurs”, au pluriel, s’emploie lorsque les fleurs sont d’espèces diverses.
Au printemps, les prairies sont en fleurs.
Dans l’expression “un bouton à fleur”», il est logique que le mot “fleur” s’écrive au singulier. De même, il est logique que ce mot s’écrive au pluriel dans “un pot à fleurs”, “un pot de fleurs”, “un vase de fleurs”, “un tissu à fleurs”.
> Merci pour cette chronique à l’Association “Défense et promotion de la langue française – délégation du Cher”. DLF18 Les Thébaults 18510 Menetou Salon. 06 17 29 12 70 courriel : dlf18@hotmail.fr site Internet http://www.langue-francaise-cher.fr/