La Bastille Saint-Antoine, était une forteresse élevée à Paris à l'emplacement de l’actuelle place de la Bastille. Après la victoire populaire, ce symbole de l'injustice et de la toute puissance royale commença à être abattu dès le 15 juillet, sa démolition alla bon train et fut achevée à la fin de l'année 1789 !
La Bastille était destinée à défendre la porte Saint-Antoine et les remparts de l’est. Elle était à l'origine un château et un arsenal, puis une sinistre prison. Elle fut bâtie sous le règne de Charles V, de 1370 à 1383, sur un modèle à quatre tours (les autres tours furent ajoutées ultérieurement). On entrait dans la forteresse par la rue Saint-Antoine, sa porte défendue par un pont levis donnait sur une cour qui abritait des boutiques et une caserne. La Bastille faisait soixante six mètres de long et trente quatre mètres de large, ses tours étaient hautes de vingt quatre mètres. Le fossé qui l'entourait était alimenté par la Seine, il était large de vingt-huit mètres et profond de huit.
Depuis l’ouverture des Etats généraux en mai 1789, la France vit une période de bouillonnement politique. Le Serment du Jeu de Paume (20 juin 1789), la proclamation de l’Assemblée constituante le 9 juillet, confirment l’élan révolutionnaire. Depuis plusieurs jours, Paris est secoué par des manifestations et des émeutes. Le 11 juillet, le renvoi du ministre Necker par le roi, met le feu aux poudres. Le peuple craint que l’éviction de Necker fasse monter les prix encore plus, et notamment celui du pain.
Le 12 juillet, dans les jardins des Tuileries, les dragons du prince de Lambesc chargent des manifestants. Le 13 juillet, la révolte s’étend dans Paris. Une foule de plusieurs dizaines de milliers de Parisiens se rend aux Invalides le matin du 14 juillet, elle y entre et met la main sur les armes et les fusils. Puis les manifestants vont à La Bastille. La garnison ouvre le feu et fait plusieurs morts. Les combats s'intensifient. Quelqu'un abaisse le pont levis et les parisiens entrent et prennent la forteresse-prison.
Les conséquences sont immédiates : le 16 juillet le roi rappelle Necker et le lendemain, il s’engage à porter la cocarde tricolore. Le mouvement s'étend dans tout le pays, la Révolution continue son œuvre, la prise de la Bastille en sera un accélérateur.
L’année suivante, le 14 juillet 1790, à l'initiative de La Fayette, la fête de la Fédération est organisée sur le Champ de Mars. La date est choisie pour commémorer l’anniversaire de la prise de la Bastille. Près de cent mille personnes y assistent, parmi lesquelles les représentants des départements, les députés, et Louis XVI en personne. Le roi prête alors serment à la Nation et à la loi....
Pour la suite, se reporter à un bon livre d'histoire.....
> Mais venons en au programme des réjouissances.
Comme tous les ans à la même époque, voici le programme des festivités bornoises autant que nationales, estivales et conviviales, pour célébrer joyeusement la prise de la sinistre prison de la Bastille et la naissance de la République.
Samedi 12 juillet.
22 heures : Retraite aux flambeaux. Rendez-vous sur la place de la fontaine pour le défilé à travers les chemins du village.
Enfin, arrivée du défilé à la salle des fêtes de La Borne pour un grand bal populaire avec DJ Ben Bornéo. Oui, DJ Ben Bornéo enfin de retour à La Borne, lui même et en personne. On dansera au son de ses musiques endiablées ou langoureuses et de ses rythmes syncopés, tropicaux et enchanteurs.
Lundi 14 juillet.
11 heures : accueil des pompiers sur la place du village.
16 heures : jeux pour tous, petits et grands, dans la cour de l'ancienne école, suivis de la traditionnelle galette démocratique et néamoins berrichonne (et aux pommes de terre).
Qu'on se le dise !
> Cette sympathique manifestation est organisée par les Amis de La Borne, les Ateliers Talbot, La Bornemuse, l'Association Céramique La Borne, Puces en fête, association Des Autochtones Bornois (DAB). On les salue tous pour ce bel esprit de bénévolat associatif et républicain.