Les échappés, avec cinq minutes d'avance sur le peloton. Pas vu Contador.
Paris Nice 2009. La première étape contre la montre à Amilly, a été remportée par Alberto Contador, le grand favori. La deuxième étape partait de Saint-Brisson-sur-Loire (près de Gien), pour rallier La Chapelle-Saint-Ursin (près de Bourges). Une étape longue de 195 kilomètres - un parcours favorable aux sprinteurs, dit la presse.
Le peloton. Ils sont tous semblables, toujours pas vu Contador.
Les coureurs ont atteint La Chapelle-Saint-Ursin après un passage dans le vignoble et la côte de Sancerre, première difficulté de ce Paris-Nice. Après le Sancerrois, ils ont traversé La Borne, puis Henrichemont, mais à la hâte. Je comprends qu’ils n’aient pas goûté au Sancerre… après l’effort ça couperait les jambes à plus d’un ! Mais, qu’ils traversent La Borne sans s’arrêter pour acheter la moindre poterie, je trouve ça méprisant (d’autant qu’ils y avait suffisamment de voitures suiveuses pour y poser leurs achats). C’est bien le signe qu’on n’éduque pas nos sportifs dans l’esprit du beau, et qu’on ne les considère que comme des paquets de muscles sans cervelle. Et puis Contador, avec son avance, aurait bien eu le temps de saluer son compatriote, Pep Gomez, tout de même !
Ils sont passés. J'ai loupé Contador.
À La Chapelle-Saint-Ursin, les cyclistes feront une boucle de 39 kilomètres exposée au vent, nous dit-on. Après les rouleurs la veille, les sprinters devraient s’exprimer sur les 1.200 mètres de ligne droite finale. Dommage pour eux, le soir à l’étape ils ne pourront pas se détendre en contemplant un grès de La Borne ! À moins que les organisateurs aient la bonne idée d’offrir au vainqueur une coupe… en grès !