Pour Cécile Ladjali, la langue des textos et des chats ne malmène pas seulement les règles de grammaire ou l’orthographe, elle est également une forme de violence. Interrogée par Catherine Portevin, elle revient sur son expérience de professeur en banlieue et explique comment la langue devient un barrage à l’intégration à la société lorsque l’on renonce à son bon usage. Humaine, convaincante, elle nous fait partager son enthousiasme et une belle ambition. "Le pouvoir appartient à ceux qui ont les mots", dit-elle à ses élèves de Seine Saint Denis.
Sur la photo : Cécile Ladjali (à gauche), interviewée par Catherine Portevin (à droite).