Le Berry Républicain est maintenant le seul média régional qui dissimule à ses lecteurs l'existence d'une étude architecturale qui prouve qu'on peut construire la MCB sur le site originel. C'est pourtant une information importante (voire capitale), qui est de nature à changer la donne : on économiserait sans doute plusieurs millions d'argent public si la ville choisissait cette option....
Les radios (Bleu Berry, RCF, Résonance, Virgin), les télévisions locales (FR3, Bip TV), des journaux gratuits (comme le Petit Berrichon, le Petit Bourges), des sites web et des blogs régionaux en ont rendu compte. Des responsables de l'EPCC favorables au projet du maire se sont même fendus d'un texte pour tenter de porter la contradiction.
Mais la direction du dernier quotidien du Cher ignore tout ça. Le BR s'obstine à faire l'omerta.
Étrange manière d'informer, qui consiste à cacher aux citoyens des choses importantes qui les concernent.
Étrange manière d'informer, qui consiste à ignorer l'opinion des associations, qui sont pourtant des acteurs incontournables de la vie locale.
Étrange manière d'informer, qui consiste à refuser l'expression de la pluralité des opinions.
Étrange manière d'informer, qui consiste à reproduire à Bourges l'entre soi et la complicité des médias avec les notables, les politiciens et technocrates parisiens ....Une attitude pourtant largement rejetée par nos concitoyens.
Le Berry ne s'intéresse qu'à la parole "officielle" qu'il relaie avec complaisance, celle du maire (vous savez, celui qui prétend que la démocratie c'est de se taire après une élection et d'attendre la suivante pour s'exprimer).
Le Berry est-il le journal municipal de Bourges ? Le Berry est-il dirigé par Pascal Blanc ?
> Post scriptum.
Gilblog est un peu injuste, puisque le 6 mai, Le Berry ouvre ses colonnes à Philippe Gitton, un notable qui prend le train de la MCB en retard et rejoint ce que les Amis de la maison de la culture demandent depuis plusieurs années ....Et que monsieur Gitton combattait à l'époque avec énergie.
En réalité, ce sont les actions du collectif "Luttes Séraucourt", la remise du dossier architectural à la ministre de la Culture (que Le Berry appelle un tract) et les dix mille signatures de berruyers qui commencent à faire bouger les lignes. Mais Le Berry ne veut pas le dire à ses lecteurs, Le Berry est bien ...la voix de son maire.