On estime à plus de 5,3 milliards de connexion à des systèmes de messagerie électronique ont lieu chaque jour dans le monde. Ce moyen de communication a pris un rôle primordial C'est ainsi qu'en 2009 environ 40 milliards de messages étaient des échanges de personne à personne (c'est à dire du courrier). Au total on comptait chaque jour 247 milliards d'emails ...dont le taux de spam et de publicité dépassait 80% !
> Le nombre d'abonnements à Internet en France.
Selon l'Autorité de régulation des télécommunications en France (ARCEP), le marché du haut et très haut débit en France compte près de 20 millions d'abonnés, dont 19 millions en accès DSL, et seulement 364 000 en accès très haut débit.
Le marché français des abonnements représente un chiffre d'affaires d'environ huit milliards d'euros par an.
> Le réseau des opérateurs en France, un aperçu.
Le réseau Internet qui relie entre eux l'ensemble des ordinateurs, compte plus de 14 000 points d'accès chez les fournisseurs d'accès à Internet. Ces noeuds de raccordement d'abonnés (NRA), qu'on nomme aussi répartiteurs, relient les lignes des abonnés au réseau géré par l'opérateur. Sur les 14 716 répartiteurs, une grande majorité est exploitée par Orange, filiale de France Télécom. Un répartiteur peut accueillir plusieurs dizaines de milliers d'abonnés.
> Le nombre de serveurs Web dans le monde.
Les serveurs Web sont des ordinateurs spécialisés pour héberger des sites Web, partager des informations (FTP), où qui sont des répartiteurs de réseau. On estimait en octobre 2010 à plus de 232 millions le nombre de serveurs Web sur le réseau Internet. Ce nombre a augmenté depuis, en effet moins de 24 millions de serveurs Web étaient recensés en juin 2000. Et ces chiffres ne comptent que les serveurs Web des sociétés spécialisées...
> Les prix de la connexion Internet dans le monde : de 0,27 à 10 dollars le mégabit.
Pour commencer, expliquons le jargon. Mbps (mégabits par seconde) : taux de transfert des données de un million de bits par seconde (le bit est l'unité de base en informatique).
Pour une connexion 18 mégabits par seconde, un abonné paye en France 1,64 dollar le Mbps par mois. Aux USA le tarif moyen est de 3,33 dollars le Mbps par mois. Le pays où la connexion Internet est la moins chère est le Japon (0,27 dollar le Mbps), devant la Corée du Sud (0,45 dollar) et la Suède (0,63 dollar). Mais les abonnés du Portugal, du Royaume-Uni, de la Turquie et de la Pologne payent plus de 10 dollars le Mbps par mois !
> Le débit des connexions Internet dans le monde. La France est bien placée.
Selon les données de l'OCDE, la France figure dans le peloton de tête de l'Internet mondial, avec une connexion de 17,6 mégabits par seconde en moyenne par habitant.
La Suède et la Finlande sont les meilleurs pays européens en la matière (18,2 mbps et 22 mbps). Mais au Japon, le débit moyen d'une connexion Internet est de 61 mbps, et de 46 mbps en Corée du Sud. Les pays développés les plus en retard dans ce domaine sont la Grèce, le Mexique, l'Espagne et l'Australie.
> Le nombre d'internautes dans le monde.
Il y a environ 1 900 000 000 d'internautes dans le monde.
L'Asie compte 825 millions d'habitants accédant à Internet, soit un taux de pénétration de 21,5%.
En Europe, on compte 475 millions d'internautes, mais le taux de pénétration est plus élevé (58,4%). Après l'Europe suit l'Amérique du Nord (266 millions d'internautes, 77,4% de taux de pénétration) et l'Amérique latine (204 millions d'internautes, 34,5% de taux de pénétration).
L'Afrique compte 110 millions d'internautes pour un taux de pénétration de seulement 10,9%.
> Les langues les plus utilisées sur l'Internet.
Il y a 536 millions d'internautes anglophones dans le monde, et 444 millions s'exprimant en mandarin (principale langue de la Chine). Ce sont les deux langues les plus utilisées sur l'Internet. L'espagnol est en troisième place avec 153 millions d'internautes. Puis viennent le japonais, le portugais, l'allemand et l'arabe. Le français est derrière avec seulement 60 millions d'internautes.
> L'utilisation de la bande passante sur l'Internet.
Pour commencer, traduisons le jargon. Dans le vocabulaire de l'informatique, la bande passante indique le débit d'informations (selon les puristes on devrait dire débit binaire).
Actuellement c'est le partage de fichiers dont le peer-to-peer (P2P) qui est le plus gros consommateur de bande passante (40% du trafic global).
En 2010, 37% de la bande passante sur l'Internet sont utilisés par la vidéo. Selon la tendance actuelle, la transmission de vidéos sera le poste le plus consommateur de bande passante en 2012.
Le trafic web et données ne représente que 17% du trafic, et la télévision par Internet 2%. Le jeu en ligne, la transmission de la voix et les appels en vidéo représentent environ 2% du trafic Internet.
> Les réseaux.
L'Internet désigne l'interconnexion des réseaux. Le web (World wide web) est seulement l'un des réseaux utilisant l'Internet. Mais il en existe d'autres : scientifiques, militaires, autonomes...
Sur Internet il existe différents langages entre les ordinateurs (protocoles), qui permettent notamment de se connecter à des sites web (protocole http), ou de transférer des fichiers (protocole ftp).
Votre ordinateur se connecte à un réseau de deux moyens possibles.
Par sa carte réseau et les lignes prévues pour la transmission des informations numériques.
Ou par le modem qui se connecte à un réseau par l'intermédiaire des lignes téléphoniques qui sont le moyen de communication le plus répandu (mais qui n'étaient pas prévues pour cet usage à l'origine).
Une adresse IP (Internet Protocol) est un numéro d'identification qui est attribué à votre ordinateur et à sa carte réseau. C'est à la fois l'adresse et la carte d'identité qui permettent d'identifier votre ordinateur et d'acheminer les informations et les messages.
> Les origines.
L'internet a été créé en 1964 par les militaires américains, il devait permettre les communications en cas de catastrophe nucléaire. Son nom était à cette époque Arpanet.
Le "père" du web (World Wide Web) se nomme Tim Berners-Lee. Il en a conçu les bases en 1989 avec le langage HTML (Hypertext Markup Language).
Le 25 décembre 1990, Tim Berners Lee et Roger Cailliau (un scientifique du Cern), établissaient la première communication HTTP entre
un client et un serveur via Internet.
Le web (WWW, World Wide Web) fonctionne notamment en utilisant l'outil nommé hypertexte. À l'intérieur d'une page, on dispose des mots clés ou des images qui ont des liens qui conduisent à d'autres sites ou pages web. Cliquez sur le lien et surfez.
> Et qui fait marcher tout ça ?
Il est difficile de résumer les comités et structures dont le travail conditionne la vie et l’avenir de l’Internet. Le plus important est l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN), généralement considéré comme le "gouvernement de l’Internet". Il s’appuie sur des comités consultatifs pour attribuer les noms de domaines (ou en déléguer l’attribution). À ses côtés, l’Internet Architecture Board (IAB), l’Internet Engineering Task Force (IETF) et l’Internet Society (ISOC) contribuent à élaborer les règles techniques et les normes qui permettent à l’Internet de fonctionner, selon des méthodes de travail que l'on dit souples et efficaces. Le résultat est là : l’Internet, "ça marche".
Mais ce qui parfois ne marche pas, c'est le débit, la qualité ou la couverture par le réseau du téléphone. Alors là, s'adresser à France Télécom ou à votre opérateur.
On a aussi entendu les déclarations de quelques dictateurs ou quelques Diafoirus, dépassés par ce réseau qui relie directement les citoyens entre eux (quelle horreur !) en toute neutralité, et qui voudraient bien mettre la main dessus. Ils appellent ça "réguler"...
Attention, réguler, ça n'est pas rigoler.
Sources :
http://www.journaldunet.com/hightech/internet/tout-savoir-sur-l-infrastructure-d-internet/
http://www.icann.org/tr/french.html
http://lecompagnon.info/internet/web.htm